Synopsis:
C’est un grand jour pour les Dead Hunters. Les tueurs les plus impitoyables que la Terre ait portés vont être récompensés pour leurs services déloyaux par le président des États-Unis en personne. Sanchez, le barman homicide de Santa Mondega et Flake, son irrésistible serveuse, sont chargés d’aller recevoir les décorations. Hélas pour eux, ils arrivent trop tard : le président vient d’être assassiné. Le même jour, des dizaines d’autres riches et puissants subissent le même sort. Carton plein. Et l’escalade de violence ne fait que commencer. Un milliardaire craignant pour sa vie – on le comprend – engage alors Rodeo Rex et le Bourbon Kid pour veiller sur les siens.
Mon avis:
Le tome précédent m’avait laissé un tel souvenir que j’ai été déçue d’apprendre que Kill the rich! allait sortir. Je voulais rester sur une note d’apothéose, un final grandiose et je ne pensais pas qu’il était possible de faire mieux. Spoiler alert, si Kill the rich! ne fait pas mieux, on peut tout de même dire qu’il l’égale.
Nous allons retrouver nos héros dans de nouvelles aventures séparément, et rapidement, nous comprenons que tout est lié.
D’un côté, Flake et Sanchez reçoivent une médaille du Président des Etats-Unis. De l’autre, Rex et JD doivent servir de gardes du corps à une fillette et Elvis et Jasmine font un road trip. Sauf qu’évidemment, il va y arriver des broutilles à tous.
Ce qui m’a marquée dans ce tome, c’est que l’auteur n’a pas peur de faire mourir des personnages emblématiques. On le savait déjà avant mais j’ai néanmoins été choquée. Il n’a pas peur non plus de déclarer à quel point notre monde est pourri. Sous couvert de mythologies alambiquées et d’humour noir, il dénonce les contradictions de notre société. Mine de rien, il incite à réfléchir. Pour un peu, il déclencherait même une révolution des pouvoirs.
Il va y avoir des morts à gogo, des photos compromettantes, des complots, des explosions… mais surtout, on va découvrir une nouvelle facette du Bourbon Kid. On lui découvre un côté profondément humain. Pour un peu, il ne nous intimiderait plus.
La fin de ce tome est presque tragique car même si elle ouvre la porte à des nouvelles aventures, elle nous laisse tristes. L’histoire a été réécrite mais quelque part, on aurait voulu que certaines choses restent telles qu’elles étaient.
Avec Kill the rich!, l’auteur a su se renouveler et maintenir le niveau d’humour qu’il avait perdu il y a quelques tomes. J’ai beaucoup souri ou pouffé de rire devant certaines situations rocambolesques. J’ai été émue, j’ai été choquée. C’était un vrai plaisir de retrouver cette bande d’amis improbables et de découvrir une action qui n’a pas peur de multiplier les allers et retours entre passé, présent et aux quatre coins du globe.
Au final, je n’espère plus de tome final pour ce coup-ci car je ne veux pas rester sur la note douce-amère qui me reste en travers de la gorge. J’espère donc à la place, que le prochain volume sortira rapidement et saura également me tenir captive des pages. C’était un régal !
Retrouvez mon avis sur :
– les tomes 1 à 4.
– le tome 4.5: le conte de Noël de Sanchez.
– le tome 5: Le Pape, le Kid et l’Iroquois.
– le tome 6: Psycho killer.
– le tome 7.
– le tome 8: Que le diable l’emporte.
– le tome 9: Santa Mondega
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