Résumé (Traduction par moi):
Le job était simple: me faufiler dans le manoir de de Zachary Sun, attraper mon pendentif et me barrer.
Problème #1? Le célibataire le plus convoité d’Amérique m’a prise sur le fait.
Problème #2? Il a décidé de me garder comme femme de ménage.
Réservé, manipulateur et sauvagement cruel, il se nourrit des faiblesses des autres.
Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’il a rencontré son égal.
Mon avis:
Ce tome se démarque des romance que j’ai l’habitude de lire car pour une fois, le mec n’est pas un séducteur invétéré. C’est même tout le contraire. Zach Sun a une aversion particulière pour tout contact physique et si vous avez le malheur de l’effleurer, il est prêt à s’ébouillanter. Ce n’est pas qu’il a une phobie des microbes mais il est clairement traumatisé par son passé. Il faut dire que quand il était enfant, il a eu un accident de la route dans lequel son père y a laissé la vie, la sacrifiant pour son fils. Depuis, la culpabilité le noie et il se s’est jamais autorisé à vivre.
Farrow a également perdu son père. Quand vous lisez son quotidien, vous comprenez qu’elle a une vie de Cendrillon. Elle est au service de sa belle-mère pour qui elle fait un nombre élevé d’heures de ménage, ses belles-sœurs sont des chipies. Sa seule échappatoire réside dans l’escrime, sport où elle a failli avoir une carrière olympique.
Nous avons donc une romance atypique car elle met en scène deux héros qui n’ont pas du tout la tête à une romance. Ils s’embarquent même dedans à contre cœur. Leur état d’esprit fait sourire. Ils partent tous deux du postulat que c’est une passade et à partir de là, ils sont déjà dans le après.
Zach aspire à la vie remplie d’amour que son père voulait pour lui alors il espère que Farrow parviendra à le mettre sur cette voie. Elle essaye de survivre en tirant le plus de profit de cette situation. Aucun des deux ne pense au présent. Ils ont tellement la tête dans le guidon et leur objectif fixé sur le futur qu’ils se prennent le présent en pleine tête. C’est hyper addictif de les voir tomber amoureux sans s’en rendre compte.
De plus, les auteures ont choisi d’installer la romance dans des circonstances axées sur la famille, sur le poids du passé. On se rend compte que malgré leur milieu qui diffère, ce qui unit nos héros, c’est leur perte. Ils résonnent l’un dans l’autre. Ils se comprennent instinctivement. C’est beau à lire.
J’ai adoré le fait que Zach soit mis face à ses contradictions quand il s’agit de Farrow.
Quand Nathalie, son assistante, commence à se comporter comme Fae et qu’il s’emporte, j’ai souri car le récit prend presque une dimension de théâtre. Par son biais et le recul qu’elle a sur ce dont elle est témoin, le regard extérieur qu’elle a parce qu’elle n’a pas vécu de traumatisme, on voit bien que Zach et Farrow sont dans leur bulle. Quand ils sont seuls, il y a une intensité qui happe. Mais placés dans un cadre public, on comprend le désarroi des spectateurs de la romance. Il n’y a que dans l’intimité qu’ils se dévoilent, corps et âme.
C’est donc dans leur intimité qu’on apprend à les connaître et à les comprendre. Autant My dark Romeo ne m’a pas spécialement laissé de souvenir, avec le temps, autant j’ai déjà lu et relu plusieurs fois My dark desire. Il y a quelque chose dans cette histoire qui m’émeut et qui me tient captive. Peut-être est-ce dû à la fragilité des héros, ou bien à l’intensité de la romance, ou à la passion qui la caractérise? Il n’empêche que j’ai du mal à quitter les héros. Je suis sous le charme. Je crois que pour l’instant, je vais même être incapable d’ouvrir un autre roman tant je suis encore à fond dans celui-ci.
Pour finir, je dois dire que j’ai beaucoup souri ou ri avec ce tome. Il y a des références à la pop culture et des scènes qui sont très drôles. J’espère qu’il en sera de même avec le prochain tome.
Comme vous pouvez le constater, j’ai adoré My dark desire. J’ai pris plaisir à retrouver le trio d’amis constitué par Romeo, Zach et Ollie et à lire leurs échanges épistolaires. C’était génial!
Vous pouvez retrouver mon avis sur:
– le tome 1: My dark Romeo.
Le Sentier Des Mots 