Un animal sauvage – Joël Dicker

Synopsis:

2 juillet 2022, deux malfaiteurs sont sur le point de dévaliser une grande bijouterie de Genève. Mais ce braquage est loin d’être un banal fait divers…Vingt jours plus tôt, dans une banlieue cossue des rives du lac Léman, Sophie Braun s’apprête à fêter ses quarante ans. La vie lui sourit. Elle habite avec sa famille dans une magnifique villa bordée par la forêt. Mais son monde idyllique commence à vaciller. Son mari est empêtré dans ses petits arrangements. Son voisin, un policier pourtant réputé irréprochable, est fasciné par elle jusqu’à l’obsession et l’épie dans sa vie la plus intime. Et un mystérieux rôdeur lui offre, le jour de son anniversaire, un cadeau qui va la bouleverser.Il faudra de nombreux allers-retours dans le passé, loin de Genève, pour remonter à l’origine de cette intrigue diabolique dont personne ne sortira indemne. Pas même le lecteur.

Mon avis:

Lire un Joël Dicker, c’est pour moi l’assurance de lire une cold Case qui saura me balader entre présent et passé et m’émouvoir. Pourtant, en écrivant cette phrase, je me rends compte qu’Un animal sauvage ne rentre pas dans ce cadre.

Laissez-moi développer cela.

Nous faisons la connaissance de plusieurs personnages. D’un côté, nous avons Greg et Karine, un couple pas très heureux en ce moment qui ne sait plus comment se retrouver. Leur quotidien est rempli de non-dits mais il suffirait de peu, vraiment, pour qu’ils retrouvent l’étincelle, s’ils communiquaient. Elle est vendeuse dans une boutique de vêtements et lui, policier.

Ensuite, nous avons Sophie et Arpert. Ils sont tombés fous amoureux il y a quinze ans et en apparence, ils sont toujours aussi amoureux, suscitant l’admiration et l’envie de tous. Elle est avocate et lui, banquier.

Ces deux couples sont voisins et par le plus grand des hasard, deviennent amis. C’est là que pour Greg, ça va signer le début d’une obsession malsaine qui lui fait faire des belles conneries.

L’intrigue se passe donc dans un cadre temporel contemporain, ce qui détonne avec ce à quoi nous a habitué l’auteur. Bien qu’ il y ait des allers retours avec des chapitres qui se déroulent il y a une dizaine d’années, rapidement, on comprend qu’ils servent de point d’origine et que le point culminant se trouve dans le présent.

Joël Dicker nous balade allègrement dans une intrigue qui comporte plusieurs noeuds. Deux couples, deux noeuds, pensez-vous?

Que nenni!

Deux couples donc six noeuds. Car, figurez-vous que chacun des protagonistes a un secret. Nous prenons connaissance de celui des hommes rapidement mais je dois avouer que j’ai été surprise par celui de Sophie. Je ne m’attendais même pas à ce qu’elle en ait un pour tout vous avouer. Son secret à elle est venu donner encore plus de complexité à l’histoire et j’ai été agréablement surprise de constater que mine de rien, il sert également de base à plusieurs rebondissements. C’est même celui qui précipite toute l’intrigue finale.

Alors que je dévorais déjà les pages à une vitesse folle, je me suis surprise à être encore plus accro. J’étais toujours plus impatiente de découvrir comment le dénouement allait se jouer.

Encore une fois, l’auteur a su imaginer un rebondissement final qui m’a agréablement surprise. A aucun moment, je n’ai pu théoriser que l’action allait prendre le tournant qu’elle a pris ou que la fin serait douce-amère comme elle l’est. Certains ont pu écrire dans leur avis que c’était prévisible mais pour ma part, je suis satisfaite.

Au final, je n’ai pas boudé mon plaisir de retrouver la plume de Joël Dicker. J’ai senti qu’il était inspiré et cela s’en ressent sur le rythme de l’action. C’était génial !

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