Synopsis:
La vie est parfois cruelle. Après avoir passé tant d’années à papillonner de femme en femme, Michael Stirling est tombé amoureux fou de la seule femme qu’il lui était interdit d’aimer: Francesca, l’épouse de son cousin John, que Michael aime comme un frère. Quand John meurt brutalement, Michael devient comte de Kilmartin. Désormais, Francesca est libre mais le souvenir du défunt se dresse entre eux. Comment trouver le bonheur sans avoir l’impression de trahir celui qu’ils chérissaient tant?
Mon avis:
J’arrive maintenant dans la partie de la fratrie que je connais le moins bien. Cette histoire se passe dans à peu près le même laps de temps que celle d’Eloïse.
Francesca a perdu son mari il y a quatre ans. Elle en a maintenant vingt-six et parce qu’elle veut un bébé, elle a décidé de se remarier. Alors qu’elle fait son retour à Londres, le meilleur-ami de son défunt mari fait également son retour. Il a fui l’Ecosse pour l’Inde et a toujours été amoureux de Francesca. Pourtant, aujourd’hui encore, il la considère comme inatteignable.
Le trope de When he was wicked est un friends to lovers. En soi, j’adore ce thème et j’ai aimé lire la manière dont la romance allait naître.
Mais je dois quand même faire état des choses qui m’ont dérangée.
Premièrement, j’ai trouvé que certaines scènes sont beaucoup trop « modernes », notamment dans le comportement de Francesca. Il y a des choses que je peux aisément comprendre mais d’autres qui détonnent, de par le contexte et l’environnement dans lequel elles se déroulent. Ca manquait de réalisme.
Et puis, bien que j’ai apprécié les personnages, surtout Michael, j’ai le regret d’être quand même restée en retrait de l’histoire. Certains revirements de comportement sont trop brusques alors que jusque-là, le rythme de l’action était assez lent donc le récit s’en trouve inégal. C’est dommage. Un coup, on s’ennuie presque et la page d’après, on est immergé dans l’intrigue.
Pour contrebalancer ces bémols, je dois souligner que j’ai apprécié la dernière partie de l’intrigue qui nous montre les difficultés à concevoir éprouvées par le couple. La façon dont l’auteure dépeint les pensées qui tourbillonnent dans la tête des héros m’a été très familière. Je me suis reconnue dans certaines phrases et j’ai été très touchée. Cela m’a énormément émue. J’ai eu les larmes aux yeux comme j’ai souri, attendrie, parce que forcément, avec Julia Quinn, le dénouement ne peut être qu’heureux. C’était une très jolie partie.
Au final, j’ai beaucoup apprécié cette lecture. Même si elle aurait pu se dérouler dans un autre univers que celui des Bridgerton, au vu du peu de connexions opérées avec la fratrie, à mon goût, j’ai quand même adhéré à l’histoire.
Francesca fait aussi le pont avec les tomes de Hyacinthe et de Grégory et je dois dire que je suis curieuse de les découvrir.
Retrouvez mon avis sur:
– le tome 1: The duke and I (Daphné et le duc).
– le tome 2: The viscount who loved me (Anthony).
– le tome 3: An offer from a gentleman (Benedict).
– le tome 4: Romancing Mister Bridgerton (Colin).
– le tome 5: To sir Phillip, With love (Eloise).
Le Sentier Des Mots 
J’en garde un très bon souvenir même s’il n’est pas dans mon top 3 de la saga. Il a en effet un rythme assez en dents de scie. Mais j’ai aimé le fait que cette romance est très différente des autres. Le deuil, l’acceptation, la conception d’un enfant… et aussi le fait que Francesca n’est pas une « novice » dans les choses de l’amour (diront nous ! XD).
C’est vrai. Quand elles sont novices, c’est toujours le même genre de réplique 😂