Saga La chronique des Bridgerton, tome 2: The viscount who loved me (Anthony) – Julia Quinn

Synopsis:

Les Bridgerton sont stupéfaits: le vicomte Anthony veut se ranger! Et il sait ce qu’il veut: une femme dont il ne risque pas de tomber amoureux, car l’amour est subalterne dans le couple. Edwina Sheffield est la reine de la saison, c’est donc elle qu’il épousera et l’affaire sera réglée. Sauf que la demoiselle a une sœur dont l’influence est primordiale. Or, Kate Sheffield oppose son veto: un débauché comme Anthony n’est pas un parti convenable pour Edwina. Ce dernier est offensé. Lui, le célibataire le plus convoité de Londres, indésirable? Pour qui donc se prend cette péronnelle, qui ne connaît rien à la vie, pour oser le critiquer? Il va lui prouver qu’il est irrésistible!

Mon avis:

Ce deuxième roman alterne les points de vue d’Anthony et de Kate.

En nous mettant dans la tête de celui-ci au départ de l’intrigue, j’ai été surprise de constater les raisons pour lesquelles il a décidé de se marier. Je n’aurais pas pu deviner ce qui le motive et à quel point ce qu’il a vécu à ses dix-huit ans l’a bouleversé. Ainsi, à l’instar de son ami, le Duc d’Hastings, Anthony a été façonné par une souffrance qu’il n’arbore pas et que personne ne connaît.

Quand il rencontre Kate, on sait tout de suite que nous avons là une « ennemies-to-lovers » romance. Ils se chamaillent, n’arrivent pas à contrôler leur tempérament l’un envers l’autre mais n’arrivent pas à s’ignorer. Ils se cherchent, c’est mignon à lire; nous ne tombons pas dans le registre de la colère, comme avec L.J. Shen, par exemple. Au contraire, tout est fait avec humour.

Ainsi, j’ai particulièrement ri lors d’une compétition de ce qui ressemble à du golf entre les Bridgerton et les Sheffield. Non seulement cela permet d’assister à de belles scènes de complicité fraternelle mais cela permet également de donner lieu à une scène d’insouciance pour Anthony, lui qui a assumé très tôt le rôle de père de famille. On entrevoit donc une facette de lui que peu de gens doivent connaître et il devient même attachant. En fait, sous des dehors de séducteur invétéré, Anthony refuse d’aimer, non par peur de souffrir mais de faire souffrir. Il est altruiste.

Quant à Kate, elle m’a fait penser à Elizabeth Bennett. Elle a vite fait de juger les gens et de les catégoriser. Pour autant, elle sait reconnaître lorsqu’elle se trompe. Elle a l’esprit vif et la langue bien pendue. Le rang social ne l’effraye pas. Vraiment, elle a tout d’une Elizabeth Bennett. En écrivant cela, je réalise qu’Anthony ressemble également à M. Darcy par bien des abords. En effet, ceux qui ne le connaissent pas et sont intimidés par son rang social ne verront en lui qu’un homme hautain qui est en dehors de la société. Mais il est observateur et a un sens de la justice qui le fait devenir parfois un héros comme Kate le constatera.

J’ai beaucoup aimé cette romance sans prise de tête. Cependant, je dois dire que j’ai été déçue de la manière dont le mariage entre Anthony et Kate se décide. J’ai trouvé que c’était assez redondant comme procédé, surtout par rapport au tome précédent. Tout se joue sur des questions de réputation et/ou d’obligation et c’est dommage quand on sait qu’amour, il y a bel et bien entre les protagonistes.

J’ai également apprécié la manière dont Anthony et Kate se rapprochent, en apprenant à se connaître. Anthony a une souffrance qui l’empêche de vivre mais Kate a également une fragilité. C’est cela qui la rend plus accessible vis-à-vis de nous car jusque-là, même si on le comprenait, elle restait lointaine.

Enfin, l’action n’est pas dénuée de ressort dramatique. Ce n’est pas le même genre que pour Daphné mais justement, cela rend l’intrigue contemporaine à nous.

Au final, j’ai eu la surprise de constater que j’ai beaucoup souri en lisant l’histoire d’Anthony. Quand on voit l’apparence qu’il se donne, on ne s’attend pas à trouver un coeur maladroit et sensible derrière ses allures d’ours.
Le second épilogue est également l’occasion pour moi de rire une nouvelle fois devant la complicité des Bridgerton mais également de la leur avec leur moitié même lorsqu’ils sont mauvais joueurs. C’est rafraîchissant.

Au final, j’aurais passé avec Anthony un très bon moment de lecture. Je regrette juste de ne pas retrouver Regé-Jean Page pour la deuxième saison de la série, surtout que j’aurais adoré voir à l’écran la fameuse scène de compétition.


Retrouvez mon avis sur:
– le tome 1: The duke and I (Daphné et le duc).

11 commentaires sur « Saga La chronique des Bridgerton, tome 2: The viscount who loved me (Anthony) – Julia Quinn »

  1. Je suis dégoutée de savoir que Regé-Jean Page ne sera pas dans la saison 2 😭
    J’ai adoré la série ! Je n’ai pas encore lu les deux premiers tomes, mais ils sont dans ma PAL. Ce que tu dis sur Anthony me donne vraiment envie de le découvrir sous un nouveau jour 🙂

  2. J’ai beaucoup aimé ce second tome 🙂 J’ai ri et je l’ai aussi trouvé très touchant. Il va être difficile de l’égaler… J’espère que j’accrocherai autant aux prochains tomes.

  3. Ah donc le personnage du duc est bien tjs présent dans le tome 2! Je suis déçue également qu’il ne soit pas present dans la saison 2… j’ai tout de même hâte de la voir encore plus avec ce que tu en dis ici 😍

    1. Oui, il n’intervient pas beaucoup mais on le voit dans des scènes très drôles et ça permet de montrer la nouvelle évolution de son couple avec Daphné donc c’est dommage qu’on ne voit pas ça à l’écran

  4. J’ai trouvé ce second tome bien plus dosé et aux sujets traités bien plus matures. J’ai hâte de me lancer dans la suite 😉

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