Saga La chronique des Bridgerton, tome 3: An offer from a gentleman (Benedict) – Julia Quinn

Synopsis:

Comme le rapporte la mystérieuse lady Whistledown dans sa chronique mondaine, on a vu, lors du fameux bal masqué des Bridgerton, le cadet de la famille, Benedict, en compagnie d’une ravissante inconnue vêtue d’une robe argentée. Mais à minuit, la belle s’est enfuie. Depuis, la haute société se perd en conjectures sur son identité. Benedict a beau la chercher dans tout Londres, elle semble s’être évaporée à jamais. Qui pourrait savoir que sous le masque de soie noire se cachait Sophie Beckett, la fille illégitime du comte de Penwood, haïe par sa marâtre qui la cantonne à l’office? Quand Benedict croisera de nouveau Sophie, saura-t-il la reconnaître sous ses vilaines nippes de domestique?

Mon avis:

Le début de ce tome fait clairement penser à Cendrillon. J’ai donc eu très peur que tout le contenu ne soit qu’une réécriture du conte. Je l’aime beaucoup mais à un moment, j’ai quand même envie d’être surprise.

Heureusement, mes craintes étaient infondées. L’action bifurque bien après la rencontre de Benedict et de Sophie.

Nous découvrons ici une facette de Benedict que jamais, on ne devinerait en lisant les points de vue de sa fratrie. Il a grandi dans l’ombre de son nom de famille et même s’il adore ses proches, il souffre de ne pas être vu pour lui-même, de n’être aux yeux des gens qu’un Bridgerton, de n’être que « Number Two ». Alors, quand Sophie le remarque pour qui il est, c’est une révélation pour lui.

Ce que j’ai aimé avec ce récit, c’est que dès le début, les héros tombent amoureux l’un de l’autre. Tous deux le savent. Là où il y a du suspense, c’est sur la manière dont ils vont pouvoir être ensemble.

En effet, en tant que fille illégitime sans le sou et orpheline, Sophie n’a rien à offrir à part son amour mais même un Bridgerton, aussi gentil soit-il, qui fait partie de la haute société, ne peut pas décemment épouser une servante. Alors, comment l’amour de Benedict et de Sophie va-t-il s’épanouir?

Je dois dire qu’à l’instar des tomes précédents, je n’ai pas vu les pages passer. Je me demandais vraiment quelle solution serait apportée au problème social des tourtereaux. Celui-ci est l’occasion pour Violet, la mère de la fratrie Bridgerton, de montrer à quel point la notion de famille et d’amour sont importantes et de briller par sa perspicacité et son intelligence. J’ai vraiment apprécié le fait que l’histoire ne se concentre pas uniquement sur Sophie et Benedict et qu’elle nous permette d’en voir plus sur les autres membres de la famille, notamment Eloise, qu’on avait à peine aperçue jusqu’alors.

Même si chacune des romances qui composent cette série est prévisible, il n’en reste pas moins qu’à chaque fois, je suis conquise par les personnages, qu’ils soient masculins ou féminins. En l’occurrence, Benedict m’a vraiment fait fondre. Comme le dit Sophie, il a une âme d’artiste et à ce titre, une sensiblerie qui émeut profondément.

Enfin, j’ai particulièrement aimé le second épilogue de l’histoire car il se détourne de Sophie et de Benedict pour se concentrer sur Posy. Ainsi, j’ai carrément éclaté de rire en le lisant, faisant sursauter mon petit loulou qui était en train de faire sa sieste sur moi. Oups!

J’ai donc passé un super moment de lecture grâce à la plume et l’humour de Julia Quinn. C’était léger, plein de fun et captivant à la fois. J’ai très hâte de voir comment cette histoire sera transposée, au vu de la manière dont a été dépeint Bénédict dans la première saison de l’adaptation.

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Retrouvez mon avis sur:
– le tome 1: The duke and I (Daphné et le duc).
– le tome 2: The viscount who loved me (Anthony).