Saga Haig, tome 3: Le chant des sirènes – Thierry Poncet

Synopsis:

Je ne suis guère qu’un gosse parti pour l’aventure.
Quand les douaniers marocains me laissent franchir leur barrière, je me dis que j’ai du bol.
Quand le salopard en cavale monte à mon bord, je crois lui offrir sa chance.
Quand la ferme isolée apparaît dans nos phares, je pense que la bonne fortune nous a trouvé un refuge.
Je me trompe sur toute la ligne. Un gamin, c’est fait pour se gourer. Et apprendre…

Mon avis:

Je remercie Joël et les éditions Taurnada.

Dans ce nouvel opus, nous visons la toute première aventure de Haïg alors qu’il n’a même pas dix-sept ans. Sa mère est décédée, il ne connaît pas son père alors il a décidé de partir à l’aventure, de vivre libre.

Ce qui est drôle, c’est que plus les tomes avancent, plus le héros rajeunit. Dans le premier tome, on sent qu’on a affaire à un homme mûr. Dans l’opus d’après, il semble plutôt entre la vingtaine et la trentaine et là, il n’est même pas majeur. Paradoxalement, plus ça va et plus le style d’écriture de l’auteur est percutant. On entre toujours plus vite dans l’histoire. On se perd dedans. L’action captive. L’atmosphère change également d’un tome à l’autre. Par exemple, dans Les guerriers perdus, je n’arrêtais pas de penser à Kill Bill.

Ici, je vois un jeune dépassé par les évènements, une sorte de farce cosmico-nébuleuse comme le dirait Mister Dédé Manoukian. Je n’ai pas forcément de référence à laquelle raccrocher Le chant des sirènes mais on est dans le burlesque. Comme si on était plongé au coeur d’une vision causée par l’opium et tout paraît insensé.

Avec le recul, je trouve que le titre de l’ouvrage convient à la perfection car quand on en sort, on est comme Haïg. On a l’impression d’avoir vécu un songe. L’effet est saisissant.

Cependant, je dois avouer que j’ai moins accroché avec l’histoire à cause du lieu où elle se déroule. Je n’ai pas plus d’affinités que cela avec les pays d’Afrique contrairement à ceux concernés par les tomes précédents. Voilà pour le bémol.

Là où j’apprécie le plus, c’est au niveau de l’écriture de Thierry Poncet qui est plus incisive et moins lourde pour les effets de lectures. Un plaisir à lire.

Ainsi, ce tome a été lu encore plus rapidement que ses prédécesseurs alors que j’accrochais moins. Un signe, non?

Retrouvez mon avis sur:
– le premier tome: Le secret des monts rouges.
– le deuxième tome: Les guerriers perdus.

taurnada

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