[BD] Kaamelott, tome 5: Le serpent géant du lac de l’ombre

Synopsis:

Certains jurent avoir été attaqués…
D’autres disent que le légendaire reptile n’a tout simplement jamais existé, qu’à force d’avoir peur des choses, on finit toujours par les voir. Le monstre calédonien est-il réel ?
Les Chevaliers Perceval et Karadoc ne peuvent que l’espérer, car par ordre du Roi Arthur, ils ne rentreront pas à Kaamelott avant d’avoir accompli la quête du Serpent Géant du Lac de l’Ombre.

Mon avis:

A savoir: Chacune des BD peut se lire indépendamment les unes des autres. Les tomes constituent des aventures à part entière.

Autant l’enthousiasme des tomes 2 à 4 était un peu retombé, autant ici, il repart de plus belle.

Centré sur Perceval et Caradoc, Le serpent géant du lac de l’ombre nous emmène au pays de Calogrenant et nous fait découvrir la relation entre Perceval et Caradoc.

A première vue, on a l’impression qu’ils ne sont que camarades mais en fait, lors d’une discussion qu’ils ont au début de ce tome, on réalise qu’ils sont de véritables amis et que ça leur arrive de parler d’autre chose que de nourriture, pour Caradoc, ou que de tactiques secrètes et que de la quête du Graal. Quand ils sont sérieux, ils le sont entièrement et de façon touchante. Surprenant, n’est-ce pas?

Cette aventure nous balade donc dans une quête qui, on le comprendra seulement plus tard, en tout cas en ce qui me concerne, fait directement référence à un mythe bien connu.

J’ai apprécié d’ailleurs comment ce mythe est abordé et comment Alexandre Astier l’ancre dans la réalité de Kaamelott, c’est-à-dire en lui donnant une tangibilité bien concrète malgré une base surnaturelle.

Le résultat donne une intrigue décalée et loufoque, bien comme je l’aime. Ces adjectifs caractérisent justement le duo formé par Perceval et Caradoc donc le scénario se devait de suivre ces caractéristiques.

Conclusion: J’ai préféré ce tome à ses prédécesseurs. Il donne un nouvel élan à la série BD qui en avait avouons-le, légèrement besoin et renoue directement avec l’humour de la série. Oui, parce qu’il s’était estompé, passant d’un style de narration « télévisuel » à un style plus littéraire et qui donc, avait perdu de son peps. On retrouve donc ici le petit grain de folie qui manquait et ça fait du bien!

Retrouvez mon avis sur:
– le tome 1: L’armée du Nécromant.
– le tome 2: Les sièges de Transport.
– le tome 3: L’énigme du coffre.
– le tome 4: Perceval et le dragon d’airain.

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