36 heures dans la brume – Nathalie Somers

Synopsis:

1937. Matt est repêché, à moitié noyé, dans la baie de San Francisco.
À son réveil, l’adolescent est amnésique. Son seul souvenir: une jeune fille désespérée, cheveux au vent, qui s’apprête à sauter du Golden Gate Bridge. Matt ignore qui elle est. Pourtant, il sait qu’il doit la sauver à tout prix.
Mais par où doit-il commencer, lui qui se souvient à peine de son propre nom?
Une course effrénée dans les rues de San Francisco, dans l’ombre du plus grand gangster de tous les temps.

Mon avis:

Sous ses allures d’aventure à la Jason Bourne, cette aventure nous plonge dans le San Francisco des années 30 et nous fait rencontrer Matt.

Matt est un jeune ado qui a perdu la mémoire. Son seul souvenir, c’est une jeune fille qui se tient sur le bord d’un pont et qui semble sur le point de commettre l’irréparable. C’est ainsi tout naturellement qu’il ressent le besoin viscéral de la retrouver.

Dans sa quête, il va nous emmener, nous, dans un quotidien qui nous rappellera sans difficulté celui de la série Warrior. En effet, San Francisco est en proie à une guerre de clans entre Américains et Chinois et sort à peine de la Prohibition. L’instabilité est forte à cette époque et il n’y a pas besoin de beaucoup d’étincelles pour que tout s’enflamme.

Nathalie Somers réussit donc le pari de nous immerger dans un contexte que finalement, on ne connaît que par le biais de la télévision en nous faisant vivre la folle épopée de Matt.

Cette aventure se lit vite. L’action suit un rythme soutenu, les personnages défilent hauts en couleurs et l’histoire se double d’un enjeu lié à Al Capone. Cette confrontation est dingue mais franchement, c’est divertissant. On se régale.

La seule chose qui me chagrine, ce sont les clichés véhiculés par le personnage de Jiao. Je l’ai trouvée caricaturale. Je pense que l’intention était de la rendre badass mais j’ai quand même tiqué devant le fait qu’elle soit très forte au combat et qu’elle parle en citant des vieux sages. Je sais ce qu’elle est censée représenter mais en tant qu’asiatique, ça me chagrine…

Néanmoins, 36 heures dans la brume se lit comme une course contre la montre.
J’ai dévoré les pages de ce récit. C’était bien sympathique.

Laisser une empreinte

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.