Family of liars – Emily Lockart

Synopsis (Traduction par moi):

Une île privée et venteuse isolée sur la côte du Massachusetts. Un océan affamé rempli de secrets et de chagrin.
Une héritière droguée et fière. Un garçon irrésistible et imprévisible. Un été de trahisons impardonnables et de terribles erreurs.
Bienvenue à nouveau chez les Sinclair. Ils ont toujours été des menteurs.

Mon avis:

J’avais adoré Nous les menteurs il y a déjà sept ans alors quand j’ai vu ce préquel, j’ai eu très hâte de le lire.
Ce roman se passe une génération avant les Menteurs. Nous faisons la connaissance des trois soeurs Sinclair alors qu’elles ont perdu il y a une année, leur petite soeur, Rosemary.

Chacune a fait son deuil à sa façon mais celle que nous suivons, Callie, est la soeur qui gère le moins bien sa perte. Elle se bourre de pilules à longueur de journées et nuits en regrettant de ne pas réussir à donner le change comme Penny et Bess.

Ce préquel, c’est l’histoire d’un été qui mal tourné.

Il a débuté avec un drame et se solde avec un drame. Tout ça parce que leur île voit un jour arriver des intrus, des garçons.

Dès le début, l’auteure nous prévient que le narrateur est un personnage non fiable. Dès le début, on sait qu’on n’aura pas le droit à toute la vérité, d’autant plus que Callie n’est pas forcément la plus objective pour raconter cet été. Et pourtant, je me suis fait avoir comme une bleue! Je n’ai pas vu venir le dernier twist, accaparée que je l’étais par l’action.

L’intrigue m’a totalement captivée en dépit des personnages.

En effet, j’ai été très agacée par Callie et par Pfeff.

Callie est toute entière tournée vers sa souffrance, ce que je peux comprendre, mais elle est aussi consumée par sa jalousie et son chagrin. Tout cela fait un cocktail détonnant d’auto-apitoiement exaspérant, sans mentionner le fait qu’elle se laisse bouffer par Pfeff.

Pfeff est son intérêt amoureux. Il est sur le point d’entrer à la fac mais son comportement est celui d’un connard narcissique et manipulateur. On sent d’emblée que ce qui lui plaît, c’est la chasse alors quand on voit la manière dont il traite Callie, on ne peut que le détester.

Ce qu’ E. Lockart réusit à faire, c’est à dépeindre des personnages ambivalents et des familles réalistes. Ils ont tous leurs qualités et leurs défauts mais c’est ce qui les rend proches de nous, humains. Tout à coup, on oublie qu’ils sont fictionnels. Ils prennent une complexité qui nous bouleverse.

Family of liars est le récit d’une famille dysfonctionnelle où les secrets pullulent mais qui malgré tout, parvient à nous émouvoir.

J’ai donc passé un bon moment de lecture avec les Sinclair et même si ce préquel n’a pas vraiment de lien avec We were liars, il m’a donné envie de relire celui-ci.

Vous pouvez retrouver mon avis sur le roman phare: Nous les menteurs

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