Goldilocks – Jay Crownover

Synopsis (Traduction par moi):

Pour Olivia Adams, le monde a toujours été trop grand ou trop petit. Prise entre ce qu’elle veut et l’obsession folle de ceux qui l’entourent, Ollie s’est toujours sentie piégée.Huck est le seul qui lui ait toujours fait sentir qu’il y avait une place pour elle dans son monde, à ses côtés, ce qui était une évidence pour elle.
Le monde a toujours forcé Huck Snyder à être soit sympa soit cruel. Son caractère impétueux et fort l’a souvent mis dans des pétrins. Se battant pour survivre, il a vite réalisé que la seule façon pour lui de s’en sortir était de congeler tous les souvenirs de son passé. Spécialement ceux qui concernent Ollie. Il n’était pas du tout préparé à ce que la seule fille qui ait jamais contrôlé son feu intérieur réapparaisse. Ollie est en fuite et ne semble pas s’émouvoir de l’accueil froid qu’elle reçoit quand elle apparaît sur le pas de la porte de Huck.
Le feu et la glace ne définissent plus Huck quand il est avec elle, il est facile de se souvenir que la températeure entre eux deux a toujours été la bonne.

Mon avis:

J’avais déjà eu des aperçus de ce roman car il a d’abord été diffusé dans la newsletter de Jay Crownover. Cependant, j’ai toujours fait en sorte de ne pas lire les chapitres car je ne voulais pas me gâcher le plaisir de la lecture quand j’aurais ce roman entre les mains.

Nous faisons donc d’abord connaissance avec Olivia, dit Ollie.

Fille d’une aide de maison, elle a grandi dans un milieu très aisé entouré de Sawyer et de Huck, deux frères qui n’ont en commun que le père.

En aparté, on pensera à Tom Sawyer et Huckleberry Finn. Coïncidence?

Tandis que Sawyer était le fils reconnu et privilégié à qui tout réussissait, Huck a toujours été un paria à cause de son statut de bâtard. Mais il avait pour lui une personnalité charismatique qui attirait vers lui Ollie alors que Sawyer était toxique et obsédé par Ollie.

Si Sawyer n’apparaît jamais directement dans le récit, sa présence invisible est entêtante. Je crois que c’est la première fois que Jay Crownover réussit à instiller, à l’instar de Colleen Hoover dans Too late, une ambiance de thriller psychologique car jamais, je n’avais été autant sur les nerfs en lisant un de ses romans. Comme Ollie et Huck, j’ai été envahie par la peur. J’ai ressenti la toxicité de Sawyer dans mes tripes et sans le voir ou l’entendre, j’ai été terrorisée par lui.

La romance est un élément important de l’action, bien sûr, mais c’est surtout le contexte autour d’elle qui m’a marquée. J’ai ressenti jusque dans mes fibres une angoisse à laquelle je ne m’attendais pas. J’ai élaboré des théories sur ce qu’il se passait autour d’Ollie, notamment concernant le comportement soudainement étrange de Mercer, sa meilleure amie. J’ai été souvent, à mon sens, paranoïaque mais les raisonnements de Huck, plus poussés que les miens, m’ont paru carrément plein de logique. J’étais sur le qui-vive. Jusqu’à la fin, j’ai retenu un souffle, dans l’attente qu’un rebondissement inattendu et tordu n’arrive et même si je l’attendais, je peux vous assurer que j’ai été complètement surprise. L’auteure a su me prendre de court et je suis bluffée.

A côté de cela, j’ai adhéré aux personnages secondaires. J’ai adoré la complicité qui unit Huck et ses amis. Vernon et Harlen ont une telle présence qu’ils mériteraient leur propre tome, d’autant plus que je suis restée sur ma faim les concernant. J’ai également apprécié le personnage de Fisher. Il n’apparaît que dans quelques chapitres mais cela a suffi à exciter ma curiosité.

Je n’ai pas grand chose à dire sur la romance car elle coule de source. C’était évident que les héros seraient unis. Je suis très contente qu’il n’y ait pas eu beaucoup de scènes de angst et que l’auteure ait choisi de se focaliser sur le contexte entourant le couple car l’intrigue est déjà suffisamment riche. Ca aurait été superflu. Peut-être. En tout cas, j’ai adoré la tournure qu’a pris la relation entre Ollie et Huck, la manière dont ça s’est fait.

J’ai été tant happée par le récit que je l’ai commencé et terminé dans la même journée. Je ne voulais plus lâcher le roman. C’était trop intense et captivant!

En conclusion, Goldilocks m’a fait passer un super moment de lecture. Je suis ravie car cela faisait un moment que je n’avais plus dévoré de roman à une telle vitesse. La plume de Jay Crownover est toujours une valeur sûre pour moi et ce livre ne fait pas exception. C’était génial!

Dans le même registre, vous pouvez lire Too late de Colleen Hoover.