[BD] Safari rouge, tome 1: Octopus

Synopsis :

2080, l’équipage du vaisseau Octopus est en route depuis la Terre pour la planète Mars. La mission est simple : découvrir la cause d’un incident majeur qui a eu lieu sur l’une des bases martiennes. Mais durant leur enquête, les passagers du vaisseau découvrent qu’une organisation transhumaniste a l’intention d’exploiter Mars à des fins fallacieuses.
Détournés de leur objectif initial à plusieurs reprises, les membres du groupe au demeurant hétéroclite n’auront d’autre choix que de s’entraider et de lutter, depuis l’espace, contre ceux qui les y ont envoyés et qui ont entre leurs mains le pouvoir de les ramener sur Terre… ou de les laisser là.

Mon avis:

Ayant actuellement envie de SF, le résumé de cette BD m’a mise en appétit donc je n’ai pas hésité longtemps.

A l’ouverture de ce premier tome, j’ai été surprise par le graphisme. Résolument moderne, il détonne de ce que j’ai l’habitude de voir. C’est simple. On croirait assister à un dessin animé sur papier! Quand je vois les vignettes, je vois un film d’animation au ralenti, retranscrit scène par scène. Nous vivons donc l’action en temps réel, nous ressentons le temps qui s’écoule. En même temps, le graphisme des personnages me rend presque nostalgique car je ne peux pas m’empêcher de penser à Capitaine Flam. Les deux n’ont rien à voir l’un avec l’autre mais Umli me donne vraiment des réminiscences.

En parlant de l’action, j’ai beaucoup aimé retrouver ici ce que j’aime dans les films de science-fiction. Que ce soit au niveau du ton, de l’histoire ou du jargon employé, il y a une touche futuriste qui m’embarque avec elle. Lorsque je vois les personnages se déplacer dans l’impesanteur, j’ai l’impression d’être avec eux. Mes sens sont transportés. C’est comme si j’étais dans le vaisseau avec eux, entourée du silence spatial interrompu par le bourdonnement des machines et dans la lumière crue artificielle.

Octopus est également l’occasion d’introduire le contexte de ce qu’il se passe sur Terre grâce aux communications auxquelles nous assistons entre Umli et son amie qui lui apprend que le programme spatial vient d’être repris par un consortium mystérieux, le Konsort. Peu de choses nous sont dévoilées pour le moment mais on devine rapidement que rien n’est anodin quand il s’agit du Konsort et de Fyodh, l’astronaute qui est sponsorisé par eux. Le résumé nous l’a déjà dévoilé et nous n’en saurons pas plus pour le moment mais comme Umli, on flaire quelque chose.

Concernant les personnages, il y a trois humains, Fyodh, Umli et Andreï et un robot intelligent, Handy qui représente la touche humoristique du récit. Quand on le voit, on sourit déjà parce qu’il a des réflexions innocentes et en même temps, plutôt drôles. Paradoxalement, malgré sa première nature, je trouve que c’est lui qui introduit une dimension humaine au récit. Ses bulles coupent le récit mais n’interrompent pas l’action. Elles la dédramatisent et quand vous avez l’impression qu’elle s’emballe, c’est bienvenu pour réfléchir et revenir en arrière.

Ce premier tome se termine sur un cliffhanger. Evidemment. Nous restons en haleine, frustrés de ne pas avoir la suite sous la main mais les éditeurs nous présentent un storyboard de la conception de cette BD, des personnages, du vaisseau et cela permet de prolonger le plaisir.

En conclusion, Octopus est un parfait tome d’introduction et laisse présager une série intéressante.

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