Trilogie Iskari, tome 2: The caged queen – Kristen Ciccarelli

Synopsis (Traduction par moi):

Roa et sa soeur Essie sont nées avec un lien très fort. C’est une magie qu’elle chérissaient jusqu’à ce jour terrible où Essie est morte et son esprit est resté captif de ce monde. Dax, l’héritier du trône de Firgaard ent est responsable. Roa a juré qu’elle ne lui pardonnerait jamais. Pourtant, quand il lui a supplié de lui accorder son aide pour destituer son père cruel, elle lui a proposé un accord. Elle lui donnerait l’armée dont il a besoin s’il l’en fait sa reine. Mais maintenant qu’elle a tout sacrifié pour lui, les promesses qu’il a faites ne sont pas tenues. Mais il existe une possibilité pour tout régler, une chance pour Roa de se débarrasser d’un roi ennemi et de sauver sa soeur chérie. Tout ce qu’elle doit faire, c’est de tuer le roi…

Mon avis:

J’avais beaucoup aimé le premier tome de cette série qui avait frôlé le coup de coeur alors j’ai ouvert cette suite sans trop à quoi m’attendre. J’ai donc été surprise de constater que nous changeons de héros, l’histoire étant racontée par Roa, belle-soeur d’Asha.

Nous ne connaissons pas beaucoup le contexte familial de Roa. Il est rarement fait mention de ses parents. Par contre, nous apprenons rapidement qu’elle a une soeur jumelle, Essie dont elle est très proche et pour qui elle ferait tout. Ceci forme ainsi un des éléments principaux de l’intrigue.

Elle s’est mariée à Dax pour des enjeux politiques et elle attend désormais de le voir tenir ses promesses pour son peuple qui a longtemps été asservi et isolé par le pouvoir en place. Dans le même temps, elle doit faire face à des rumeurs à son sujet car elle est rejetée par le peuple de Dax, étant perçue comme une étrangère avide de pouvoir.

De son côté, Dax semble peu s’intéresser à la vie politique, s’endormant pendant les réunions du Conseil et voltigeant de conquête en conquête.

Or, nous, nous savons. Nous savons que Dax cache très bien son jeu et c’est pour cela qu’on est agacé de voir Roa tomber dans le même piège que les autres, alors qu’ils se connaissent depuis tout petits et que c’est elle qui lui a appris les secrets de tout jeu. Bien sûr, il faut bien que l’histoire soit pourvue de drames. Je le conçois. Mais il y a tellement d’incompréhension de la part de notre couple que cela en devient vraiment frustrant par moments. Patience et communication ne sont pas le fort de Roa et de Dax et cela leur joue des tours.

Pourtant, par le biais des flashbacks, nous avons un aperçu de ce que fut leur enfance. A partir de là, il est facile de continuer à les soutenir et à attendre qu’ils se réveillent enfin.

Ce que j’ai aimé de Roa, c’est sa loyauté sans faille envers sa soeur. Elle est prête à toutes les extrémités pour la sauver et cela nous touche immanquablement. Elle ne voit souvent pas plus loin que ce qu’elle a devant ses yeux à notre grand dam mais dans le même temps, elle a une intelligence qui serait redoutable si elle n’était pas aveuglée par ses préjugés.

Pour Dax, j’ai vu clair dans son jeu dès le départ mais je n’aurais pas imaginé à quel point il pouvait se montrer profond.

Real love is the strongest kind of steel. It’s a blade that can be melted down, its form changed with every bang of the hammer, but to break it is a task no one is capable of. Not even Death.

Quelque part, la romance de The caged queen me fait penser par plusieurs aspects à Orgueil et Préjugés. Nous avons une intrigue politique en marche dont les enjeux sont de taille mais la romance prend le pas sur le reste et finalement, les embûches qui peuvent se dresser sur le chemin des héros sont placées par eux-mêmes, consciemment ou non.

La fin m’a particulièrement émue car lorsqu’ils montrent leurs cartes, ils dévoilent une vulnérabilité. C’est adorable comme tout et on ne peut s’empêcher de craquer pour le Dax qui se montre alors.

Au niveau de l’intrigue, si je ne savais pas qu’il y a un autre tome, je serais certaine que celui-ci termine l’action. J’ai véritablement l’impression que tout est fini et que c’est une happy end. J’ai franchement aimé ce nouveau voyage avec l’univers et la plume de Kristen Ciccarelli. Je suis donc curieuse de découvrir la conclusion de cette trilogie.

Retrouvez mon avis sur le tome 1: The Last Namsara.

10 commentaires sur « Trilogie Iskari, tome 2: The caged queen – Kristen Ciccarelli »

  1. J’ai beaucoup aimé le premier tome ! Le deuxième m’attend dans ma PAL 😊
    Il y a une date annoncée pour le dernier tome ?

  2. Superbe couverture encore une fois ! Et je ne comprends toujours pas le choix de l’éditeur VF d’en faire une couverture jeunesse… Ça ne correspond pas du tout à ce que le roman à l’air d’être. J’ai le tome 1 dans ma PAL, et je suis contente de voir que le suivant est réussi. Hâte qu’il soit traduit.

    1. Oui, je préfère aussi les couvertures originales. Si je m’étais fiee qu’à la couverture française je pense que je ne l’aurais pas lu. Je suis contente d’avoir passé outre cette 1ere impression de livre jeunesse 😊

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