Sans mon ombre – Edmonde Permingeat

Synopsis:

Alice a tué Célia, sa jumelle. Son reflet, un alter ego inversé dont elle enviait la vie de rêve.
Alors que, célibataire, elle doit gagner sa vie en enseignant la philosophie, sa jumelle, épouse et mère comblée, mène l’existence oisive des riches, dans le luxe et un magnifique cadre de vie au bord de la mer. Mais la mort de Célia va permettre à Alice de prendre sa place. Du moins le croit-elle. Car au « pays des merveilles », ce n’est pas le bonheur mais le désenchantement qui l’attend.
La vie d’Alice de l’autre côté du miroir va tourner au cauchemar… jusqu’à lui faire réaliser, mais un peu tard, que le beau miroir était celui des alouettes…

Mon avis:

Je remercie les Editions de L’Archipel pour leur confiance.

Le résumé de ce roman m’a fait penser à la série Ringer, avec Sarah Michelle Gellar où elle incarne deux soeurs jumelles. Comme j’avais beaucoup aimé cette série, j’ai voulu découvrir Sans mon ombre en ayant peut-être l’idée faussée que j’aurais le même type de scénario que la série. A mon grand dam, je dois confesser que j’ai carrément abandonné cette lecture.

Ainsi, autant les deux ou trois premiers chapitres sont vite engloutis, autant quand Alice se retrouve dans la peau de sa soeur, je l’ai détestée.

Elle a toujours jalousé Célia. Alors même que de son côté, elle réussissait scolairement parlant et que Célia échouait, celle-ci retenait l’attention de tous et était toujours prise en exemple. Adultes, leur vie a divergé. Célia a épousé un homme de la haute société et a eu deux enfants tandis qu’Alice, agrégée de philosophie, galérait à joindre les bouts et s’est vite lassée de son travail de prof.

Honnêtement, Alice dans la peau de Célia m’a tout simplement révulsée. Elle se trouve plus intelligente que toutes les personnes qui l’entourent, se permettant de les prendre de haut et de les juger mais alors que tous les indices nous font tilter et réagir, elle les ignore complètement, toute concentrée qu’elle est sur sa propre personne.

Vous savez ce qui m’a fait arrêter définitivement ma lecture?

C’est le fait qu’elle ponctue systématiquement toutes ses pensées voire ses dialogues par des citations. Je n’ai rien contre cela habituellement mais là, ça accentue la prétention d’Alice.

Bref, j’ai lu seize chapitres avant d’abandonner et ça a été un beau combat de ma part.

2 commentaires sur « Sans mon ombre – Edmonde Permingeat »

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