[BD] Le cheval d’orgueil

Synopsis:

Récit autobiographique, Le Cheval d’Orgueil de Pierre-Jakez Hélias a rencontré un succès phénoménal en librairie (près de 2 millions d’exemplaires circulent à ce jour dans le monde).
Cette oeuvre, qui brille par son authenticité et sa force, retrace l’enfance et l’adolescence d’un petit Breton du pays bigouden, entre la Première Guerre mondiale et le milieu des années 30.

Mon avis:

Je remercie les éditions Soleil pour ce partenariat ainsi que Babelio pour avoir organisé cette Masse Critique.

J’ai longtemps attendu d’avoir ce roman graphique. J’ai même désespéré lorsque j’ai reçu un email de l’éditeur m’annonçant leur rupture de stock mais ça y est, le voilà, tout beau et tout neuf!

Cette BD est l’adaptation d’un roman autobiographique paru à l’origine en 1975. Elle narre le quotidien des Français, par l’intermédiaire du héros, ici, un petit garçon qui s’appelle Helias. Découpée en titres et en chapitres, elle nous plonge dans la vie de la famille d’Helias avant la première guerre mondiale et la suit dans l’entre-deux guerres.

Le premier titre est consacré à l’avant. C’est le titre qui m’a le plus attendrie car il est plein de bonne humeur. La personnification des animaux pour désigner ce qu’ils représentent dans ces chapitres m’a fait sourire. J’ai trouvé que tous les publics, adultes ou enfants, peuvent lire ces pages et y trouver plusieurs sens. En l’occurrence, les plus grands comprendront le double sens de certaines bulles et riront de l’ingéniosité déployée par les illustrateurs. Les plus jeunes prendront l’histoire au pied de la lettre et riront plus tard en se disant que décidément, c’était gros comme une maison.

Les différents titres de cet ouvrage montrent des scènes de la vie de tous les jours. Nous assistons à des scènes qui ne sont pas sans rappeler La guerre des boutons. Elles évoquent seulement le quotidien mais nous ressentons une certains nostalgie quand on voit les enfants jouer. Aujourd’hui, ce n’est plus du tout comme ça que ça se passe et c’est bien dommage.

Le coup de crayon m’a charmée. Il est simple mais les couleurs utilisées et le style du dessinateur ont attrapé mon eil.

Les histoires se passent sur 2 à plusieurs pages. Leur longueur inégale est un atout pour moi car il n’y a pas besoin d’en faire beaucoup pour faire passer le message.

J’ai vraiment apprécié la touche d’humour injectée dans les chapitres. On retrouve cette humeur bon enfant que l’on retrouve dans un Marcel Pagnol. On sent ces saveurs d’antan.

Au final, le Cheval d’orgueil m’a fait passer un excellent moment et se lit avec énormément de plaisir.

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