Trilogie Half bad, tome 1: Traque blanche – Sally Green

Synopsis:

Dans l’Angleterre d’aujourd’hui, deux clans de sorciers vivent en secret au côté des humains : les adeptes de la magie blanche et les sorciers noirs. Mais la naissance de Nathan vient bousculer l’équilibre des forces car il est à la fois un sorcier blanc et un sorcier noir. Son père est un des plus puissants et cruels sorciers du monde. Sa mère, adepte de la magie blanche, est morte. A 16 ans, Nathan va recevoir ses pouvoirs comme tous les sorciers. Mais il n’est pas comme tous les sorciers… Son clan va décider de l’enfermer : Nathan est piégé dans une cage, battu et menotté. Les frontières entre le bien et le mal n’ont jamais été aussi floues et menacées.

Mon avis:

Je remercie les Editions Milan ainsi que Livraddict pour ce partenariat!

Ce roman s’ouvre d’une curieuse manière. Je ne parle pas des flashbacks ou des pensées qui sont exposées mais du tutoiement. Le narrateur ne s’adresse pas à nous mais au héros de l’histoire et au premier abord, c’est dépaysant. La deuxième partie est narrée à la première personne et nous comprenons que le héros, que nous incarnons, s’appelle Nathan.

Nathan n’a pas eu une vie facile; sa mère s’est suicidée, son père est le plus grand criminel de tous les temps et pour couronner le tout, c’est un Sang-Mêlé. Oups, je m’égare. Il est né d’une sorcière blanche – non, pas celle de Narnia – et d’un sorcier noir. C’est un hybride et dans le monde dans lequel il vit, c’est une aberration.

Il est mis au ban de la société et surveillé dans tous ses faits et gestes.

Sa soeur, Jessica, le déteste tandis qu’il a une complicité sans pareil avec son frère Arran. Il a une autre soeur, Déborah, mais d’elle, on ne voit ni n’entend pas grand chose.

La majeure partie de ce tome nous présente la vie de Nathan pour expliquer comment il est arrivé à la scène à laquelle on assiste dans la première partie puis nous entrons concrètement dans l’action avec le début de la quête de Nathan.

C’est un personnage ambigü. Il a des caractéristiques de ses deux parents et on se demande sans cesse dans quel camp il va basculer jusqu’au moment où on se rend compte qu’au final, cela n’a pas d’importance.

Le truc, c’est de s’en moquer. Se moquer de la douleur, du reste, de tout. L’indifférence, voilà la clé.

Traque blanche traite du problème de la différence et pose la question de savoir si ce qui compte, c’est la naissance ou nos actions. L’auteure apporte ainsi une réponse par le biais de Nathan mais aussi de Jessica.

Au delà de cela, ce tome se déroule assez lentement. On est beaucoup dans l’attente et donc, même si ce ne sont pas vraiment des temps morts, l’action est en suspens et on s’ennuie légèrement.

Je reconnais à Sally Green le mérite de nous accrocher à l’histoire et ce, alors qu’on ne devine pas un seul instant où elle va nous mener. Elle nous surprend sans cesse.

Par contre, je n’ai pas particulièrement ressenti d’affinités avec les personnages, peu importe lequel et à partir de là, l’intrigue m’est glissée dessus. Je ne ressens pas le besoin de connaître la suite et c’est dommage. J’avais vu tellement de communication autour de Half bad que je suis forcément déçue de ne pas avoir accroché plus que cela.