Trilogie Les brumes de Grandville, tome 1: Monotropa Uniflora – Gwendoline Finaz de Villaine

Synopsis (Sortie le 16 octobre 2014):

1919. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Apollonie devient professeur de musique. Belle, libre et déterminée, la jeune orpheline découvre la vie au château de Grandville. Elle ne tarde pas à faire la connaissance du fils de la Comtesse, le magnétique et mystérieux Hector, dont la beauté n’a d’égale que le cynisme.

Mon avis:

Je remercie les éditions B. Editions pour ce partenariat.

Premier roman de cette nouvelle maison d’éditions, Monotropa Uniflora a interpellé mon attention par son titre et sa couverture qui m’ont tout de suite fait penser aux Hauts de Hurlevent, un de mes romans fétiches.

Cette impression ne m’a pas lâchée tout le long de ma lecture! Au contraire, elle n’a fait que s’accentuer.

L’héroïne, Apollonie, est engagée dans une riche demeure pour y donner des cours de piano et de musique aux filles de la Comtesse.

Au vu du résumé, j’ai cru qu’on aurait affaire à une histoire prévisible où elle tomberait amoureuse du bel héritier.

Première surprise: l’auteure réussit à instiller une dose de fantastique sans nous faire lever les yeux au ciel (quoique, si, mais pour une autre raison dont je parlerai plus bas). Je suis de celles qui ont besoin qu’on garde un côté réaliste au possible, que l’intrigue reste plausible. En l’occurrence, Monotropa Uniflora m’a fait rêver et j’ai pris plaisir à me laisser emmener par Hector, l’intérêt amoureux d’Apollonie.

J’ai apprécié son personnage. Bien sûr, l’auteure tombe dans l’excès en le décrivant sans défaut véritable et l’histoire d’amour est un peu mielleuse par moments à mon goût. Cependant, on passe outre ce défaut et le caractère d’Apollonie qui agace.

J’ai du me rappeler qu’elle sort du couvent, qu’elle est jeune et que c’est donc normal qu’elle s’entiche du moindre homme qui fait attention à elle. Cette fille a besoin qu’on lui mette du plomb dans la tête et d’apprendre un peu la vie!

Néanmoins, elle reste sympathique et bien que je ne ressente aucune empathie pour elle, j’ai été nettement plus touchée par son récit.

L’intrigue est rondement menée. Je n’ai rien vu venir, j’ai été surprise, j’ai beaucoup réfléchi dans l’enquête d’Apollonie (mon dieu, le temps que je mets à taper son prénom! Ce n’est pas du tout instinctif!) et j’ai adoré les rebondissements.

L’auteure nous offre une fin émouvante,surprenante et qui peut être considérée comme une vraie fin. Elle est entière à elle toute seule et si je ne savais pas que c’était une trilogie, j’accepterais sans problème que ce soit un one-shot car cette fin est parfaite comme telle. Elle est ouverte comme j’aime.

Ainsi, ce premier volume est une réussite.

Malgré quelques défauts liés au personnage principal (mais vous savez que je suis exigeante envers les personnages féminins), j’ai beaucoup aimé Monotropa Uniflora et vous le recommande!

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18 commentaires sur « Trilogie Les brumes de Grandville, tome 1: Monotropa Uniflora – Gwendoline Finaz de Villaine »

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