Série The forgetting, tome 2: The knowing – Sharon Cameron

Synopsis (Traduction par moi):

Samara n’oublie rien et elle n’est pas la seule. A l’abri dans la ville souterraine de New Canaan, elle vit dans une société qui a le privilège d’échapper à l’Oubli. Pourtant, elle se demande si elle est vraiment libre à cause des souvenirs et des secrets qui l’entourent. Samara est déterminée à trouver des réponses même si elle doit se rendre dans la ville maudite de Canaan. Quelqu’un d’autre est aussi en route vers Canaan, un vaisseau Terrien. Beck voyage avec ses parents, des chercheurs. Alors que Beck se retrouve sans communication, il trouve plus à Canaan que ce qu’il était venu chercher. Que se passera-t-il quand leurs mondes, leurs souvenirs, leurs croyances et les vérités entreront en contact?

Mon avis:

Présenté comme un roman compagnon de La cité de l’oubli, la trame temporelle de The knowing se passe pourtant bien des années après le premier et met en scène Beckett et Samara.

Samara vit à New Canaan. Cette cité se démarque de Canaan car certains de ses habitants se rappellent. Ils n’oublient pas. Sam fait partie de ces personnes ainsi que sa famille. Or, on lui a toujours appris qu’elle doit compartimenter ses souvenirs, les occulter, les mettre en cache pour se concentrer sur ses tâches d’archiviste, comme si elle était un ordinateur. Malheureusement, elle n’est pas douée pour suivre les règles.Ca, ajouté au fait qu’elle est de nature indépendante, qu’elle est loin d’être docile vis-à-vis du Conseil qui a décidé de la punir par la mort et elle se retrouver en fuite vers Canaan. Son but est d’oublier tout ce qui la fait souffrir: la mort de son grand-frère Adam, celle de sa meilleure amie, le suicide auquel elle vient d’assister…

Beckett est un astronaute. Passionné d’anthropologie, il a toujours vécu sur Terre et et le but de l’expédition dans laquelle il se trouve embarqué avec sa famille est de retrouver Canaan ou du moins, de comprendre pourquoi du jour au lendemain, la Terre n’a plus eu de nouvelles de leurs colons.

Lorsque Sam et Beck se rencontrent, les quiproquos sont légion entre eux. En ne communiquant pas sincèrement, tous deux tirent leurs propres conclusions et c’est dommage car ils auraient tellement à s’apprendre.

De la même façon, on pourrait croire que leurs buts sont antagonistes. Après tout, Sam cherche à fuir, à oublier tandis que Beck veut découvrir le passé.

Or, ce qui les rapproche, c’est une volonté farouche de liberté car aucun d’eux ne mène la vie qu’il voudrait.

Leur aventure est l’occasion, encore une fois, de poser la question de la mémoire.

Elle démontre que c’est un savoir précieux qui peut être dangereux quand il n’est pas partagé. Cela peut devenir une arme; cela peut façonner ou détruire toute une société. La mémoire est un bien qu’on a tendance à considérer comme acquis alors que c’est justement à protéger.

Nadia nous montrait dans La cité de l’oubli les conséquences de la parte de mémoire pour une société. Sam est son pendant parfait. Elle garde tout en mémoire mais rien ne devient des souvenirs. Elle est condamnée à revivre ce qu’elle a vécu toujours avec la même intensité, toujours dans l’instant présent. Elle n’a pas la capacité de « souvenirs », de guérir ou d’avancer. A l’instar de Nadia, elle est bloquée dans le présent.

L’histoire est composée de multiples ressorts.

Tout d’abord, il y a une phase « aventure »: c’est la découverte respectives des civilisations de Sam et de Beck avec celle des buts recherchés par leur leader.

Puis, il y a une phase plus psychologique avec l’approfondissement des relations entre les différents protagonistes.

Enfin, il y a toute cette intrigue autour de l’Oubli et de la Connaissance.

Ces trois éléments combinés ensemble donnent une récit captivant, qu’on doit toujours lire coûte que coûte. J’ai été happée par les découvertes des héros. J’ai adoré suivre leur cheminement initiatique et la romance qui naît doucement entre eux.

Les enjeux de ce tome m’ont tenue en haleine du début à la fin. J’ai compris aisément en quoi The knowing est à la fois compagnon de La cité de l’oubli tout en étant une suite. C’est paradoxal et même si j’ai eu du mal à faire le lien entre ces deux titres, la fin raccroche les wagons, donnant une ouverture possible vers un troisième tome. Tome que j’espère lire rapidement car quelle histoire!

En conclusion, The knowing est complètement à la hauteur des attentes que j’aurais pu avoir si j’avais su plus tôt que ce roman existant. Je l’ai autant aimé que le premier tome et j’ai passé un super moment de lecture.


Retrouvez mon avis sur :
– le tome 1: La cité de l’oubli.

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