Série Aerial ethereal, tome 1: Amour Amour – Krista et Becca Ritchie

Synopsis:

Las Vegas, sa Tour Eiffel et ses casinos débordants. Thora en rêve depuis longtemps mais, à 21 ans, lorsqu’elle y pose le pied pour passer le casting du spectacle de danse aérienne Amour Amour, son idéal chavire. Alors suspendue au rythme effréné du leader du spectacle avec qui elle passe le test, Thora découvre un niveau d’exigence auquel elle pense ne jamais pouvoir correspondre. Pourtant, Nikolaï, simplement appelé le «Dieu de Russie», capte en elle l’étincelle qu’il faut pour enflammer la scène du Masquarade Casino qui accueille le spectacle cinq fois par semaine, cinquante-deux semaines par an.
À tournoyer ensemble pendant des heures, le couple à la scène pourrait être tenté de le devenir en coulisse. Mais à quel prix?

Mon avis:

La couverture n’est-elle pas superbe?

L’histoire nous est racontée du point de vue de Thora. Gymnaste de vingt-et-un ans et à une année de la fin de ses études, elle choisit de tout plaquer pour aller passer une audition à Las Vegas. En effet, depuis toute petite, elle rêve d’intégrer une troupe de cirque.

Même si son entourage est plutôt dubitatif – et ça peut se comprendre – elle peut compter sur lui pour la soutenir. C’est là qu’elle fait la rencontre de Nikolaï. Leur première rencontre est complètement imprévue et se fait dans un cadre informel où déjà, il lui donne un aperçu de sa personnalité sulfureuse et magnétique. Alors, quelle n’est pas leur surprise quand le lendemain, ils se retrouvent lors de l’audition de Thora.

Quand vous êtes dans sa tête, vous voyez bien que Thora ne jure que par la gym. Une partie rationnelle sait qu’il lui suffirait d’attendre une année pour avoir un bagage solide, au cas où, mais elle a cette impulsivité et cette passion qui font qu’elle jette tout par la fenêtre. Elle ose un pari démesuré mais celui-ci est à la hauteur de sa volonté. Là où le bât blesse, où j’ai été quelque peu agacée par elle, c’est dans le fait qu’elle en oublie d’être réaliste ou pragmatique.

Lorsqu’elle est forcée de revenir sur Terre, elle semble carrément surprise d’avoir de la concurrence ou même d’être faillible. Elle pense que sa seule volonté peut l’aider à atteindre ses buts sans penser que les autres aussi peuvent être aussi motivées qu’elle. Quand Nik lui dit de but en blanc qu’elle n’a pas assez de talent pour réussir, j’étais là en train de penser qu’il était temps qu’on lui dise clairement les choses. Pourtant, on est subjugué par son aventure grâce à Nik.

Nik est le genre de gars qui ne parle pas beaucoup. Mais dès qu’il ouvre la bouche, il émane de lui un charisme phénoménal. Face à lui, personne n’a aucune chance de parler ne serait-ce qu’intelligiblement. Ce mec, par un seul regard, est capable de faire trembler vos genoux.

L’histoire entre Thora et Nik n’est pas une romance traditionnelle. Avant tout, c’est le récit d’une passion pour le cirque. C’est le récit des nombreuses heures de labeur qu’il faut pour atteindre la perfection. Car dans le monde où Nik évolue, le seul talent ne suffit pas. La seule volonté non plus. Il faut toujours s’entraîner encore et encore. C’est la personnification de l’abnégation. S’effacer au profit de sa passion.

Il y a une romance, ne vous méprenez pas. Mais elle passe en second plan derrière le cirque. J’ai beaucoup adhéré à l’histoire d’amour mais vraiment, ce qui la différencie des autres romances habituelles, c’est que les héros choisissent de la considérer comme secondaire par rapport à la passion de leur vie. C’est inhabituel et en même temps, c’est rafraîchissant. Cela apporte une touche de tragique, quelque part, mais cela rajoute à sa beauté.

J’ai souri devant les évocations faites à des livres pop culture. Je me suis rappelée comme il fut un temps où les romans d’urban-lit étaient légion. C’était drôle de voir les héroïnes aimer ces lectures coupables.

A côté de Thora et de Nikolaï, évolue toute une galerie de personnages secondaires hauts en couleurs qu’on adopte immédiatement. J’ai aimé la fureur de vivre de Timo, la fragilité de Katya et le côté rabat-joie de John. Je me suis demandée si Shay aurait son propre tome – il y a du potentiel pour lui. On s’attache à toute la famille Kotova, on ne s’ennuie jamais avec eux.

J’ai adoré l’intrigue car elle a une place à part entière. Elle ne sert pas de prétexte à l’histoire d’amour. C’est un hommage vibrant au dévouement qu’exige le cirque et aux artistes qui en sont l’âme.

J’ai littéralement adoré la plume des jumelles Ritchie. Elles ont su retranscrire la passion à travers leurs mots. Je ressors de cette lecture avec une sensation d’ébahissement tellement c’est beau, poétique. Il me tarde de lire le tome suivant.

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