Saga Eddie Flynn, tome 4: 13 – Steve Cavanagh

Synopsis:

Eddie Flynn doit défendre un célèbre acteur accusé du meurtre de sa femme. Mais ce qui ressemble à un crime passionnel pourrait bien être l’énième meurtre d’un des tueurs en série les plus intelligents qui aient jamais existé.
Le tueur se cache parmi les jurés
Rachel et Bobby Solomon étaient le couple le plus glamour d’Hollywood. Ils avaient le monde à leurs pieds. Mais Rachel est morte, l’arrière du crâne fracassé, et Robert se tient aujourd’hui dans le box des accusés.
C’est le procès médiatique du siècle et la défense exige qu’Eddie Flynn se charge du dossier. Tout indique de Robert est coupable et pourtant. Dès le début du procès, une série d’événements inquiétants fait germer le doute dans l’esprit de l’ancien escroc reconverti au barreau. Et si Robert Solomon n’était pas le seul acteur de ce procès? Le tueur peut-il assister à l’audience? Pire, se peut-il qu’il fasse partie du jury?

Mon avis:

Je remercie Bragelonne pour sa confiance.

Le tueur se cache parmi les jurés… Par cette phrase sur la couverture, mon intérêt était déjà piqué et le résumé a achevé de me titiller. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance d’Eddie alors qu’il est embauché par un gros cabinet pour défendre Bobby, accusé d’avoir tué sa femme et son amant en les surprenant au lit.

Eddie n’est pas un avocat comme les autres. Avant d’embrasser cette carrière, c’était un escroc alors il est passé maître dans l’art de manipuler ses congénères à leur insu. Pour autant, ce n’est pas un connard car il fait amende honorable en ne défendant que des personnes dont il est personnellement convaincu de l’innocence.

Vous pensez avoir affaire à un procès normal, une bataille juridique ennuyeuse? Que nenni! Steve Cavanagh nous met dans la tête du tueur, Kane et rapidement, notre pouls s’accélère car c’est le croque-mitaine de tous les flics. Intelligent plus que la norme, Kane est complètement insensible à la douleur, physiquement et psychologiquement parlant et semble avoir éternellement des coups d’avance sur tous. Kane fait peur car il réfléchit méthodiquement et ne laisse rien au hasard. C’est le genre de personne dont il ne vaut mieux pas se faire remarquer et dont on ne veut pas croiser la route.
Et ce Kane est un vicieux. Il excelle dans l’art de se déguiser et grâce à cela, il se fond dans la foule en usurpant des identités au gré des opportunités qu’il se crée. Alors, quand il se retrouve dans le jury chargé de juger de la culpabilité ou non de Bobby, on est happé.

13 n’est pas un roman anodin. C’est plus qu’un thriller. Il captive et quand il faut interrompre sa lecture, c’est l’horreur car on veut toujours en lire plus. Pour tout vous dire, dès que j’avais un moment de libre, je me jetais sur lui. Souvent, c’était le matin, avant d’aller au boulot et quand je devais refermer le boulot, je me disais texto que ça me faisait bien chier de m’arrêter là.

J’étais totalement dedans!

Habituellement, quand je mets trop de temps à lire un roman, c’est de plus en plus difficile de replonger dedans après une interruption mais là, ça n’a jamais été le cas. Au contraire, je me languissais de le retrouver et de reprendre. J’ai retrouvé une envie de lire énorme grâce à Steve Cavanagh. Ce n’est pas que je traverse un passage à vide mais comme le temps me manque en ce moment pour tout concilier, je ne ressentais pas de manque viscéral. Ca, c’était avant. En fait, si j’avais été dans une période de non-envie, ce roman aurait été celui qui m’aurait remis le pied à l’étrier tellement j’étais tenue en haleine.

Mais en plus de l’action, ce sont aussi les aspects juridiques et moraux qui m’ont interpellée. Certaines phrases sont criantes de vérité et donnent envie de croire en la justice. On sent une passion vibrante pour le métier.

Parfois, un avocat de la défense n’a que cela: sa voix […] Les mots pèsent jamais plus lourd que lorsqu’on les prononce pour autrui.

Dans le même temps, l’auteur nous rappelle que contrairement à ce qu’on voit dans les séries télé, les inspecteurs chargés des enquêtes ne sont pas des super machines qui résolvent tout en un rien de temps. Ce sont des hommes comme tout le monde, dotés de failles, de défauts et qu’ils peuvent également se tromper.

Les inspecteurs souvent surchargés de travail se contentaient de réunir les preuves, sans trop se poser de question. D’une certaine manière, ce n’était pas leur faute mais ils devenaient aisément manipulables.

J’ai trouvé ça intéressant de nous rappeler que la justice est un concept pouvant être corrompu par ceux qui la portent et la défendent.

Enfin, ce qu’il faut savoir, c’est que ce tome fait partie d’une saga. Je ne le savais pas moi-même mais honnêtement, ce n’est pas gênant du tout de ne pas avoir lu les romans précédents. Il y a quelques phrases par-ci, par-là qui nous font sentir qu’on a peut-être loupé un train mais encore une fois, on n’est pas dépaysé du tout. En ce qui me concerne, ça m’a en tout cas, donné envie de lire les autres romans de l’auteur.

C’était génial! J’ai adoré sa plume. J’en veux encore!

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