Duologie Blackbird, tome 1: Cours ou meurs – Anna Carey

Synopsis:

Liste des choses que je sais:
Je suis à Los Angeles. Je me suis réveillée sur les voies du métro à la station Vermont-Sunset. Je usis une fille et j’ai de longs cheveux noirs. J’ai un oiseau et un code (FNV02198) tatoués sur le poignet droit. Je suis en fuite. Des gens essayent de me tuer.

Mon avis:

Je remercie les éditions Bayard pour ce partenariat ainsi que Babelio pour avoir organisé cette Masse Critique.

Anna Carey est une auteure que j’ai envie de lire depuis la sortie de sa première trilogie, Eve et donc, lorsque j’ai vu ce nouveau titre, sans même savoir de quoi ça parlait, je n’ai pas hésité une seule seconde.

La première difficulté, la seule, en fait, a été de m’habituer à la narration à la deuxième personne. Déjà, avec Half bad, j’avais eu beaucoup de mal et là, ça confirme ce que je pensais: je n’aime pas du tout ce genre de narration. Ca m’empêche de m’immerger dans l’histoire et même si, par rapport à l’histoire, je sais que ce procédé est utilisé exprès, pour accentuer le côté observateur de celui qui narre l’intrigue, ça ne passe décidément pas.

Passé ce problème, le reste coule de source.

Nous sommes dans la peau d’une jeune fille qui se réveille, amnésique, sur les voies de métro et qui échappe de peu à la mort.

Une impression de déjà-vu nous assaille parce que nous sommes plongés immédiatement dans l’action. Notre héroïne sait faire des choses qu’un citoyen lambda ne sait pas faire et on ne peut que penser à Jason Bourne car elle est poursuivie par de mystérieuses personnes qui en veulent à sa peau.

Dans sa quête pour comprendre ce qui lui arrive et pour démêler les fils de son passé, elle est aidée par Ben – un dealer qu’elle surprend dans ses activités pas très catholiques et qui est son intérêt amoureux et par Célia – une femme flic qui est la seule à croire ce qu’elle dit. D’autres personnages secondaires émaillent le récit: Izzy, une jeune ado pétillante qui se lit d’amitié avec notre amnésique qui se fait appeler Sunny, Ivan, un gros bras qui ferait tout pour sa famille… Personnages secondaires mais qui attirent notre attention et qu’on apprend à apprécier autant que Sunny.

Sunny est en quête de sa personnalité. A ce titre, elle est comme une page blanche en attente d’être écrite et donc, je n’ai pas particulièrement ressenti quoi que ce soit pour elle.

Par contre, j’ai été intéressée par les révélations qui jalonnent son parcours et la trame de son aventure m’interpelle. Bien qu’elle est un classique des films d’horreur (des gens se retrouvent coincés dans un lieu inconnu et pris en chasse dans un jeu mortel), j’ai trouvé que c’était pas mal en livre et j’ai beaucoup aimé.

Pour une fois, nous avons affaire à une duologie. Je le souligne car c’est agréable de savoir que le prochain tome sera la fin de cette aventure. Cela signifie aussi que l’action et les rebondissements vont pleuvoir même si ce premier tome n’en manque pas.

Le style de l’auteure m’a embarquée et ce, malgré la narration à la deuxième personne, ce qui est un vrai mérite.

Anna Carey sait comment construire son histoire. Elle nous emmène avec elle et le récit est cohérent. Il va crescendo et suscite notre effroi toujours plus.

En conclusion, Cours ou meurs est une très bonne introduction et donne furieusement envie d’avoir la suite sous la main. Je le conseille vivement. Même les habitués des dystopies comme moi y trouvent quelque chose d’original et de captivant.

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4 commentaires sur « Duologie Blackbird, tome 1: Cours ou meurs – Anna Carey »

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