Les vacances d’un serial killer – Nadine Monfils

Synopsis:

Comme chaque été, Alfonse Destrooper part en villégiature à la mer du Nord. Josette, sa femme, est bien décidée à se la couler douce, entre farniente à la plage et shopping dans la station balnéaire. Les enfants, Steven et Lourdes, emportent leur caméra pour immortaliser ces vacances tant attendues. Quant à la mémé, véritable Calamity Jane, elle les accompagne dans sa vieille caravane.
Mais le voyage commence mal! Un motard pique le sac de Josette à un carrefour et s’enfuit. Furieux, Alfonse s’arrête dans un snack pour s’enfiler une bière pendant que les deux ados, avec leur manie de tout filmer, s’amusent à planquer leur caméra dans les toilettes, histoire de recueillir quelques images truculentes. La famille Destrooper reprend finalement la route. À l’arrière de la voiture, les ados visionnent tranquillement leur vidéo. Quand, soudain, ils découvrent à l’écran le cadavre du motard gisant sur le sol des toilettes du restoroute! Et, pour couronner le tout, la magnifique pension dans laquelle les Destrooper ont prévu de séjourner est un rade pourri. Les vacances en enfer ne font que commencer…

Mon avis:

Comment ma bibliothécaire a réussi à me faire lire ce bouquin?

« J’ai remarqué que vous aimiez beaucoup la saga du Bourbon Kid alors vous devriez aimer Les vacances d’un serial killer. C’est un humour caustique, à prendre au second voire au millième degré, c’est décalé et vous rirez ».

Ok, alors tentons le coup!

Elle ne s’est pas trompée, il y a bien une intrigue décalée avec un humour spécial et une histoire tirée par les cheveux. Oui mais… Elle a oublié de me prévenir que les personnages seraient aussi caricaturaux.

Nous avons le père, fan de Johnny et de tuning, le beauf dans toute sa splendeur.

La mère, c’est la bobonne de service. Les enfants? Deux adolescents plongés dans leur MP3 et à l’imagination débordante.

Il n’y a que la belle-mère qui casse le cliché et pour cause, c’est une nymphomane qui n’hésite pas à recourir au crime pour parvenir à ses fins.

J’ai vainement tenté de faire abstraction de mon antipathie concernant les personnages pour me concentrer sur l’histoire mais l’humour de l’auteure ne m’a pas fait rire. Au contraire, je l’ai trouvé lourd et par certains côtés, téléphoné.

Pourtant, il y a du potentiel. Il faut juste pouvoir faire abstraction des personnages et pour moi, c’est irréalisable. Une histoire sans personnages, c’est inconcevable.

C’est donc à regret que je referme ce roman sans avoir été emballée une seule seconde. La sauce n’a pas pris.

8 commentaires sur « Les vacances d’un serial killer – Nadine Monfils »

  1. Mince pour le roman ! Le titre est très vendeur mais il est vrai que lorsque les personnages sont antipathiques, il n’est pas aisé d’apprécier à 100 % sa lecture ! Dommage ! Bourbon kid , il s’agit de la saga : Le livre sans nom ? Il faut que je m’achète le roman ^^

  2. Ah mince j’avais envie de le tenter celui ci….Heureusement que je me suis pas précipitée!!!!;)
    J’espere que ta prochaine lecture sera mieux!!! 🙂

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