Les fausses bonnes questions, tome 2 – Lemony Snicket

Synopsis (Sortie le 16 octobre 2014):

Où l’on retrouve la ville fantomatique de Salencres-sur-Mer (toujours sans mer en vue). Où l’on retrouve le jeune Lemony Snicket, flanqué de son mentor S. Theodora Markson (toujours aussi échevelée, au propre comme au figuré). Tous deux sont appelés à enquêter sur une disparition inquiétante: celle de Cléo Knight, seize ans, unique héritière de la firme Ink Inc. Theodora conclut à une fugue mais son apprenti a des doutes…

Mon avis:

Je remercie Nathan-Lire en Live pour ce partenariat.

C’est l’histoire d’une ville, c’est l’histoire d’une statuette, c’est l’histoire d’un enlèvement.

Ce roman commence déjà d’une manière qui m’agace par cette triple répétition.

Ce genre de procédé?

Selon les personnes, ça passe ou ça casse. Soit vous prenez le récit et la manière de raconter au second degré et la légèreté de l’histoire vous embarquera dans un voyage distrayant. Soit vous aurez envie d’abandonner tellement la redondance vous semblera lourde.

Ou alors, vous attendez quelques chapitres et vous réussissez à faire abstraction de ces disques rayés, au risque de passer quelques morceaux de phrases.

Comme vous vous en doutez, c’est ce que j’ai fait. Je ne savais pas qu’il y avait un tome 1 et même si j’ai été gênée à de nombreuses reprises, j’ai toutefois pu suivre la trame sans problème.

Le héros, Lemony est un apprenti détective plus dégourdi que sa chef, Théodora. Une disparition, celle de Cléo Knight, affecte la ville mais il est le seul à véritablement enquêter alors que Théodora et la police pensent que Cléo a fugué pour rejoindre un cirque.

Raconté sur le ton des polars des années 50 qui n’est pas sans rappeler Sin City ou Blacksad, nous avons une galerie de personnages assez caricaturaux et nous intrigue sous-jacente à la saga en la personne de Hangfire, le gros méchant suprême, ennemi juré de Lemony.
Le ton est donné.

Comme je l’ai dit, on aime ou on n’aime pas.

J’ai réellement tenté de faire abstraction des points noirs soulevés précédemment mais même si l’histoire de ce tome était intéressante, je n’ai tout de même pas accroché avec le style de l’auteur.

En même temps, j’avais déjà eu un problème similaire avec son autre saga, Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire donc j’admets la triste vérité: cet auteur n’est pas pour moi.Dommage, en film, ce genre passe très bien et je ne parle pas de la prestation de Jim Carrey.

Malgré ça, ce roman plaira aux jeunes et aux adolescents et a du potentiel au niveau de sa trame conductrice.

9 commentaires sur « Les fausses bonnes questions, tome 2 – Lemony Snicket »

      1. C’est toujours intéressant! Et puis, le style de cet auteur est assez particulier. Je pense que, plus jeune, je n’aurais pas du tout adhéré. Je comprends qu’on ne ressorte pas « convaincu » de cette lecture.

        1. J ai lu les orphelins baudelaire qd j etais plus jeune justement mais son style ne me convient pas il faut croire. Il en faut pour tous les goûts. Je me console en le disant que ca fait une série de moins a suivre 🙂

  1. Comme tu dis, le style est suffisamment excentrique pour que ça passe ou ça casse ! J’avais eu du mal au début des Orphelins, et je ne sais plus à quel tome j’ai eu comme un déclic et j’ai réussi à lire le reste franchement au second degré et à rigoler tout du long. Je sais qu’il a continué d’écrire ensuite mais je n’ai pas suivi le reste.

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