Trilogie The scholomance, tome 2: The last graduate – Naomi Novik

Synopsis (Traduction par moi. Sortie française prévue):

Notre école bien-aimée fait de son mieux pour dévorer tous ses étudiants mais maintenant que je suis entrée en dernière année et que je me suis fait des alliés, elle a soudainement développé un appétit pour moi. Mais je n’abandonnerai pas. Pas contre les créatures, pas contre le destin et surtout pas contre la Scholomance. Je vais réussir à me tirer moi et mes amis de cet endroit affreux pour de bon même si c’est la dernière chose que je dois faire.

Mon avis:

The last graduate s’ouvre directement là où A deadly education nous avait laissés. El vient de découvrir le mot énigmatique de sa mère et ne sait pas quoi en penser mais au vu de son caractère, vous vous doutez bien qu’elle ne va pas du tout agir comme sa mère le voudrait. Non. Si vous interdisez quelque chose à El, elle va plutôt avoir tendance à aller vers cet interdit. D’ailleurs, en écrivant ces lignes, je me rends compte que c’est bien une chance qu’elle n’ait pas versé dans la magie noire.

Donc, El et ses amis entrent maintenant dans leur dernière année d’études et accueillent la nouvelle promotion d’élèves. Ils sont maintenant dans la dernière ligne droite, la cour des grands.

Alors que je pensais lire maintenant un récit avec un groupe soudé, j’ai été surprise par le tour opéré dès le début avec le planning des cours de El. En effet, voilà qu’elle est complètement isolée de ses amis parce que l’école l’a décidé.

Si, au départ, certaines répliques m’ont fait sourire, je dois quand même dire qu’Orion et les autres m’ont manquée. Nous les apercevons de temps en temps, mais d’être dans la tête d’El, c’est assez solitaire. Les interactions les plus basiques avec n’importe qui m’ont manquée. Pas parce qu’El a décidé tout à coup qu’elle voulait être une ermite mais parce que le sort s’acharne sur elle.

Pendant ce temps, on s’interroge. On se demande comment l’action va bien pouvoir se dénouer.

Pendant une bonne partie du roman, on a l’impression d’être dans l’oeil du cyclone. On sent qu’un enjeu épique s’installe et qu’il va y avoir ce qu’il faut de drames. Dans le même temps, je me suis parfois ennuyée. Je trouvais que l’auteure prenait quelquefois trop de temps pour installer le contexte avec les jeux d’alliance qui se jouaient. C’était intéressant de voir notre géopolitique dimensionnée dans l’intrigue mais oui, un peu longuet tout de même.

Et puis, sur la dernière partie du roman, il y a eu comme un déclic. Tout à coup, El a pris une grande décision. A partir de là, je n’ai plus vu les pages passer. A compter du moment où elle a décidé quel serait son but, elle a agi. Finie l’introspection. Finies les hésitations. On est entré dans une ligne droite vertigineuse.

En plus de cela, on a enfin pu voir El interagir de nouveau avec ses amis. El est une ourse en fait. Elle fait tout pour éloigner d’elle tout le monde mais si on creuse, on découvre qu’elle a un grand coeur, ce qui la rend plus proche de nous alors qu’elle peut nous agacer avec son agressivité verbale

Cette dernière partie, je l’ai vraiment adorée tant pour son action que pour l’évolution des personnages et des dynamiques entre eux. Il y a une connexion qui se créé entre eux alors qu’ils ont passé des années à se tirer dans les pattes et à penser à leur pomme. Ils s’ouvrent tous les uns aux autres. Il y a bien des exceptions mais globalement, on ressent une synergie entre les personnages qui nous englobe également. On ressent la création d’un groupe uni par le même but et qui oeuvre en commun. C’est énergisant.

J’ai adoré aussi voir El et ses amies. Les moments d’intimité qu’elle partagent avec Liu et Aad peuvent être anodins pour nous mais quand on sait comment elle a grandi, c’est juste très beau à voir. Idem pour la romance. Comme d’habitude avec l’auteure, la romance ne prend pas du tout le premier plan. Tout le devant de la scène est consacré à ce qu’il se passe autour et dans la Scholomance. Mais lorsqu’El et Orion sont ensemble, on sourit. Encore une fois, je suis vraiment fan de la façon dont l’auteure nous fait vivre les choses plutôt que de les dire. C’est immersif et j’en raffole.

Le dernier chapitre et surtout les dernières lignes vont vous faire hurler. C’est riche en émotions. J’ai eu les larmes aux yeux. Mais ma dernière phrase m’a achevée. C’est horrible de nous laisser comme ça! Sérieusement! C’est certainement le cliffhanger qui m’aura le plus frustrée depuis que je lis. Je ne m’en remets pas. Je suis tellement, mais tellement frustrée. Vous aurez été prévenus!

En conclusion, The last graduate m’a enfin fait adhérer à ce nouvel univers dans lequel j’étais dépaysée. J’ai enfin pu ressentir de l’empathie pour les personnages et en particulier, pour El et je suis vraiment agréablement surprise de constater à quel point je suis frustrée de devoir attendre pour découvrir la conclusion de cette trilogie.


Retrouvez mon avis sur:
– Le tome 1: A deadly education.

2 commentaires sur « Trilogie The scholomance, tome 2: The last graduate – Naomi Novik »

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