Duologie Phaenix, tome 1: Les cendres de l’oubli – Carina Rozenfeld

Synopsis:

Elle a 18 ans, il en a 20. À eux deux ils forment le Phænix, l oiseau mythique qui renaît de ses cendres. Mais avant de le devenir, ils devront se retrouver et s unir dans un amour pur et éternel…

Depuis l origine du monde, le Phænix meurt et renaît perpétuellement de ses cendres. L’être fabuleux est constitué de deux âmes sœurs. À chacune de ses résurrections, ses deux moitiés doivent se retrouver et s aimer pour reformer l’oiseau légendaire. Car lui seul a le pouvoir d éloigner les menaces qui pèsent sur l’humanité. Malheureusement, les deux amants ont été séparés et l’oubli de leurs vies antérieures les empêche d’être réunis…

Mon avis:

Le roman s’ouvre sur une scène tragique, un couple qui se sépare. Lui est convaincu qu’elle reviendra vers lui car ils sont destinés l’un à l’autre. Mais ce n’est pas le cas. Au lieu de ça, elle meurt et lui, de désespoir, parce qu’il l’aime passionnément, se tue.

Changement de décor.

Nous suivons Anaia, fraîchement débarquée de Paris après son bac tandis qu’elle s’apprête à faire sa première rentrée en tant qu’étudiante quelque part dans le Var. (La chanceuse!)

Comme toutes les nouvelles étudiantes, elle appréhende ce moment car elle est séparée de ses meilleurs amis, Juliette et Simon, restés à Paris, ne connaît personne et pour couronner le tout, elle fait des rêves étranges, enfin, un rêve qui se répète à l’infini.

Heureusement, dès ce premier jour de cours, elle retrouve Garance, une amie d’enfance avec qui elle a fait les quatre cents coups lorsqu’elle passait les vacances dans le Sud chez ses grands-parents et se lie d’amitié avec Enry, qu’elle surnomme affectueusement Thor car il ressemble bel et bien à Chris Hemsworthn lors d’une improvisation dans son cours de théâtre.

Oui, Anaia est une artiste.

Elle rêverait de vivre de son instrument et c’est pour cela qu’elle suit un cursus en Arts et Lettres.

De plus, elle se révèle plutôt douée quand il s’agit d’endosser un masque sur scène malgré sa timidité et son manque de confiance en elle.

Amoureuse de Simon pour qui elle a eu un coup de foudre dès le premier regard, elle ne s’attend donc pas à rencontrer Eidan.

Eidan, c’est le prototype du gars ténébreux qui aime rouler des biceps dans sa belle voiture qui coûte un max et qui ne manque pas de confiance en lui.

C’est aussi celui qui vous met mal à l’aise avec ses regards intenses et qui n’ouvre pas la bouche pour vous rassurer. Au contraire, il adore embarrasser encore plus.

Eidan est à première vue un beau gosse de base.

Oui mais… Il semble connaître Anaia et passe son temps à l’observer et à la protéger.

Vous l’aurez compris, Eidan et Anaia ont quelque chose de très fort entre eux.

Tout le long de son histoire, Carina Rozenfeld émaille les passages de chansons contemporaines mais également de musiques classiques. Sur ce fond sonore, nous sommes envoûtés et portés par ses mots. J’ai pu être gênée par quelques tournures de phrases mais le récit lui-même m’a happée à un point inimaginable.

Nous suivons les découvertes progressives d’Anaia et comme elles, nous sommes charmés.

Pour accentuer la contemporalité de son histoire, l’auteure prend également le parti d’inclure des « statuts » à la manière de Facebook avec ses « j’aime » et ses « commenter » où nous voyons Anaia interagir avec Juliette, avec Simon, avec sa famille… Bref, Anaia sort d’un contexte romancé et nous prouve qu’elle a une vie à elle, des intérêts propres, sa personnalité même.

En ça, Anaia se démarque de sa vie antérieure même si elle ne s’en souvient pas.

J’ai aimé le fait que l’auteure ne nous balance pas toutes ses révélations comme ça, qu’elle nous plonge petit à petit dans un monde inconnu qui nous interpelle, qui chante pour nous. J’ai également apprécié tous ses personnages et le fait qu’elle casse les clichés en nous montrant par exemple qu’un gothique peut très bien être sociable et ne pas inspirer la peur.

Le personnage d’Anaia est particulièrement réussi à mon sens car malgré ses défauts, elle reste attachante et on voudrait être à sa place. Ses réactions sont toujours compréhensibles et en ça, elle ne m’énerve jamais. Au contraire, je me suis particulièrement attachée à elle.

Autre personnage même s’il est secondaire qui m’a plue, c’est Juliette et Garance. Elles ne sont pas là pour mettre Anaia en valeur mais elles lui servent vraiment d’épaule, de soutien et surtout, c’est grâce à elles qu’Anaia se bouge les fesses quand il le faut.

J’aimais bien Enry et sa bonne humeur. Au premier abord, il contraste totalement avec Eidan et j’avais beaucoup de sympathie pour lui. Malheureusement, comme les indices semés me l’ont fait pressentir, les choses ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être et bien que ce retournement soit assez prévisible, j’ai néanmoins apprécié qu’il vienne avec quelques explications ou début de piste car comme notre héroïne, on était perdu, on ne savait pas quoi déduire de ce qui nous était donné.

La fin donc ce ce premier volume est triste et quelque peu inattendue. M’étant habituée à lire les rêves d’Anaia, j’ai été encore plus touchée lorsqu’ils prennent une autre tournure.

Plus je lisais, plus mon coeur se pinçait à l’instar de celui d’Anaia et les dernières lignes n’ont rien arrangé; au contraire.

Mon avis sur le second volet arrive dans quelques jours.

11 commentaires sur « Duologie Phaenix, tome 1: Les cendres de l’oubli – Carina Rozenfeld »

    1. Je l’avais depuis la sortie du 1er tome et c’est que quand j’ai appris que c’était une duologie et après avoir acheté le 2eme tome que je m’y suis mise. Eh bien, je me demande comment j’ai fait pour attendre aussi longtemps

    1. Justement, je suis en train de mettre la chronique du tome 2 en ligne maintenant 🙂 J’espère que ça te donnera vraiment envie de franchir le cap car cette histoire vaut le coup

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