British bedmate – Vi Keeland et Penelope Ward

Synopsis (Traduction par moi):

Chère Bridget, je t’écris cette lettre parce que je doute d’avoir le courage de te le dire en face alors voilà. Nous ne sommes pas faits l’un pour l’autre […] Mais le truc, c’est que pour des raisons que j’ignore, je n’arrête pas de penser à toi de toutes les façons inappropriées. Je te veux. […] Alors quel est le but de cette note? Peut-être que c’est un rappel que nous sommes adultes, que le sexe est une bonne chose, que c’est naturel et que tu peux me trouver juste à côté de toi. Plus spécifiquement pour te faire savoir que je laisse ma porte ouverte au cas où tu as envie de me rendre visite au milieu de la nuit. Je ne te poserai pas de question. Penses-y. Ou pas. C’est toi qui choisis. De toute façon, je ne crois pas que je glisserai cette lettre sous ta porte. Simon.

Mon avis:

L’histoire nous est racontée par Bridget et s’ouvre sur une scène cocasse. Elle a reçu un hameçon de pêche dans les fesses et se trouve a l’hôpital en attendant qu’un médecin vienne le lui enlever. En plus de ça, elle porte une culotte avec le mauvais jour imprimé dessus. Dès le début, on a donc le sourire aux lèvres tellement la visualisation de ce qu’il se passe nous fait rire. Ce médecin, Simon, nous l’apprenons au chapitre d’après, deviendra trois mois plus tard, son coloc et le truc que j’ai adoré avec lui, c’est son langage. Étant britannique, ses répliques m’ont beaucoup fait penser à un Tom Ellis dans la peau d’un Lucifer qui n’a pas peur de dire des choses crues avec un langage fleuri. Vraiment, j’adore.

Le passé de Bridget est empreint de tragédie. Elle a perdu son mari dans un accident de voiture et s’est consacrée depuis lors à son fils. Ce n’est qu’avec l’apparition de Simon qu’elle recommence à vivre pour elle-même. De même, le passé de Simon comporte un drame et peut certainement expliquer pourquoi il parle de tout sans sérieux au premier abord.

La romance convainc et se laisse lire avec avidité.

La seule chose qui me gène, c’est peut-être la vitesse avec laquelle tout se passe. L’intrigue commence avec une slow burn addictive. C’est la partie que j’ai le plus aimée. Or, cette slow burn se dénoue un peu rapidement à mon goût. C’est un petit bémol mais il m’a quand même laissé un arrière goût de trop peu. A partir de là, j’avoue que cela a du contribuer au fait que je suis restée un peu en retrait par rapport à l’histoire.
Mais ne croyez pas pour autant que je suis restée de marbre. Je l’ai tout de même beaucoup aimée.

Je ne me suis pas ennuyée pendant ma lecture. J’ai lu les pages avec un grand plaisir et je n’avais pas envie de quitter les personnages. Au final, British bedmate me laissera un souvenir agréable et c’est parfait comme lecture d’été.

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