Tempête d’une nuit d’été – Meg Rosoff

Synopsis:

Une famille dans une maison à quelques mètres de la plage. Des vacances joyeuses et insouciantes… jusqu’à l’arrivée de Kit Godden. Ce garçon, c’est le parfait amour d’été: il est beau, drôle, magnétique. Mais ceux qui s’approchent du lumineux Kit Godden sont condamnés à s’y brûler les ailes. Et tous ou presque, dans cette famille, seront irrésistiblement charmés.

Mon avis:

L’héroïne est issue d’une famille nombreuse. Tous les étés, ils ont l’habitude de se rendre dans leur demeure familiale en bord de mer pour y passer une saison d’insouciance.

Cette année est différente car ils font la rencontre de Hugo et de Kit, deux frères diamétralement opposés tant physiquement que socialement.

Si, très vite, Kit se fait adopter par toute la famille, il n’en est pas de même pour Hugo.

Ce que ce récit nous raconte, c’est comment une famille ressort transformée après deux mois au contact de ces deux frères. Il n’y a pas de grand coup d’éclat. Nous, lecteurs, ne ressortons pas de cette histoire grandis ou avec une nouvelle vision de la vie. Ce n’est pas un récit vraiment initiatique.

C’est plutôt le récit de relations toxiques.

L’héroïne voit clair dans le jeu de Kit mais pourtant, elle se laisse prendre, comme tous. Elle sait comment il est vraiment, elle comprend qu’il est dangereux et pourtant…

Alors, qu’en retient-on?

Pour ma part, je ne suis pas transcendée par ce roman. Peut-être est-ce parce que rationnellement, on sait que Kit doit être évité que je ne comprends pas comment malgré cela, la narratrice s’est retrouvée piégée à son tour. Mais paradoxalement, Meg Rosoff réussit peut-être à passer un message: Ce n’est pas parce qu’on sait qu’une personne est manipulatrice et toxique qu’on arrive à ne pas tomber dans son jeu. Le propre de ce type de gens, c’est de réussir à faire tomber toutes vos barrières et défenses.

Le livre est assez court et on le lit comme une anecdote. On sait que pour la famille qui a vécu cet été, tout a changé et que ses membres sont transformés. Mais à mon grand regret, cette lecture n’est pas inoubliable pour moi. Elle est triste et la fin, douce-amère. Elle diffère totalement de ce que je pensais lire en terme de registre, de genre et de ressentis. Peut-être que si j’avais été dans un autre mood, ce serait passé tout seul mais là, je suis restée en retrait. Tant pis.