Trilogie Magic Charly, tome 1: L’apprenti – Audrey Alwett

Synopsis:

Charly Vernier découvre que sa grand-mère était magicienne. Mais un mystérieux voleur de mémoire, le Cavalier, l’a dépouillée de ses souvenirs et cherche à s’emparer de la source ultime de la magie. Pour la sauver, Charly, aidé par Maître Lin et par son amie Sapotille, n’a d’autre choix que de devenir apprenti magicien.

Mon avis:

Je remercie les éditions Gallimard/On lit plus fort pour leur confiance.

Premièrement, je me dois de mettre l’accent sur la couverture qui est tout simplement sublime. Elle me rappelle sans trop savoir pourquoi les premières couvertures des Harry Potter et donne déjà, je trouve, le ton et l’ambiance qu’on va trouver en ouvrant ces pages.

D’ailleurs, en lisant les premiers chapitres, notre impression n’est pas erronée. En effet, s’en dégage un sentiment de magie, de rêve qui nous fait sourire. On a l’impression d’être dans un conte. On a tout simplement envie de passer cette lecture devant un bon feu de cheminée et avec une tasse de thé chaud à portée de main.

Charly est un jeune garçon qui a grandi en étant baigné dans la magie mais qui a tout oublié d’elle suite à un mystérieux évènement survenu cinq auparavant. Il aurait certainement continué sa vie de « Moldu » si on n’avait pas retrouvé sa grand-mère, amnésique et qu’elle n’était pas revenue vivre avec lui et sa mère.

Le hasard fait qu’il devient un des élèves apprentis de Maître Lin, ancien élève de sa grand-mère, dans le but de retrouver les souvenirs de celle-ci, éparpillés dans la ville. Pour l’épauler dans la découverte de la magie, il se lie d’amitié avec Sapotille, première de la classe et aux allures d’ Hermione Granger qui paraît asociale au premier abord mais une fois que vous avez appris à la connaître, vous comprenez que ce n’est qu’une carapace pour se protéger. Il dispose également de l’aide de Mandrin, un chat très intelligent qui nous fait rire, de Pépouze, une serpillère toute mignonne qui donne lieu à des scènes cocasses et d’un super chapeau.

Bien sûr, vous ne pouvez pas ne pas faire de comparaison avec Harry Potter. On y retrouve cette étincelle, cette pépite qui fait qu’on accroche forcément avec le roman. Mais Magic Charly se démarque par le ton qui est employé. Il y a résolument de l’humour. Malgré des enjeux dramatiques qui nous tiennent en haleine du début à la fin, on assiste à l’action avec certainement le même regard que doit avoir Charly. Il y a un côté innocent qui nous émeut. On a vraiment l’impression de lire un conte et on sourit de toutes nos dents.

Le caractère de Charly y est également pour beaucoup. Il est naïf mais incandescent. On se prend d’affection pour lui. Il découvre tout un nouveau monde et on s’interroge en même temps que lui. Dans le même temps, on ne peut jamais lui en vouloir, contrairement à Sapotille car on doit tout lui dire. Charly pourrait être nous. Il est un peu comme Princesse Sarah. C’est le genre de héros qu’on voudrait tous être: gentil, bienveillant. Il rassemble autour de lui sans s’en rendre compte. Je l’ai beaucoup apprécié.

J’ai été complètement captivée par l’univers d’ Audrey Alwett. J’y ai adhéré à cent pourcents. C’était une fantastique chevauchée qui me laisse avec un goût d’inachevé et de trop peu. Je n’ai pas vu défiler les pages alors cela rend d’autant plus frustrant le fait de me rendre compte que c’est un premier tome. Mais un premier tome parfaitement réussi et maîtrisé qui me laisse impatiente de connaître la suite.

Je suis conquise par ce récit et par les aventures qu’il me promet. C’est un bon coup de coeur. Un baume pour le moral que je relirai avec plaisir.

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