Synopsis:
FIN DU PROGRAMME GENESIS DANS 1 MOIS… 1 JOUR… 1 HEURE…
ILS SONT PRÊTS À MENTIR POUR SAUVER LEUR PEAU.
Ils sont les douze naufragés de Mars.
Ils sont aussi les complices d’un effroyable mensonge. Les spectateurs se passionnent pour leur plan de sauvetage, sans se douter du danger sans précédent qui menace la Terre.
ELLE EST PRÊTE À MOURIR POUR SAUVER LE MONDE.
Au risque de sa vie, Léonor est déterminée à faire éclater la vérité. Mais en est-il encore temps ?
MÊME SI LE COMPTE À REBOURS EXPIRE, IL EST TROP TARD POUR RENONCER.
Mon avis:
J’avais adoré le premier tome et moins aimé la suite, la trouvant parfois trop manichéenne ou caricaturale. C’est donc avec appréhension que j’ai ouvert cet opus.
Nous retrouvons Léonor et ses amis directement tout de suite après la fin du deuxième roman et vous serez prévenus, l’action est addictive.
Nous sommes happés, incapables de lâcher les pages tant l’intrigue est riche en rebondissements et en révélations.
Serena reste fidèle à elle-même. Alors qu’on pensait tout savoir d’elle, Victor Dixen nous montre qu’elle peut toujours nous surprendre par sa cruauté et sa méchanceté. Serena est diabolique et non seulement ce fait est conforté, mais il est encore plus prouvé. L’horreur atteint de nouveaux sommets lorsqu’il s’agit de Serena!
Quant aux personnages, j’ai eu l’impression de plus les découvrir ici. Nous passons derrière leur combinaison pour vraiment appréhender leur caractère. Leur personnalité se révèle. Ils sont issus des quatre coins du monde et cela se ressent au niveau de leur attitude et de leur façon de voir les choses.
La vraie découverte en ce qui me concerne est Alexei car il montre vraiment le côté carré et froid de sa culture. Il a beau avoir l’apparence d’un prince de glace, il a un sacré tempérament qui contraste avec celui de Leo et j’ai beaucoup aimé les voir en opposition.
J’ai également aimé les sujets de société représentés par Marcus et Samson, autrement dit: le droit de mourir dignement et de la façon dont on veut et l’homosexualité. Ce sont des pistes de réflexion que je n’attendais pas ici alors c’est une bonne surprise. Bien sûr, il y a largement matière à penser avec la place omniprésente des medias dans notre quotidien et l’importance de l’image qui peut prendre le pas sur la vérité mais c’était chouette de voir se profiler d’autres messages.
Phobos 3 prend un nouveau tournant: il est très aisé d’oublier que l’action se passe dans l’espace. Maintenant que les candidats sont réunis, les drames résident dans les personnages. Je n’ai donc pas compris les choix opérés par l’auteur concernant le sort de certains personnages. Je vois sur la durée le pourquoi du comment mais il me reste néanmoins une sensation de tragique, de gâchis. Par exemple, je pense à Léo et son triangle amoureux. Leo suit un cheminement émotionnel que je peux accepter car je le trouve plausible mais sur les derniers chapitres, elle opère une espèce de revirement qui me laisse dubitative et qui me frustre plus qu’autre chose. Ou Kenji. A quoi bon ce qui lui arrive? Et Kris? Pourquoi?
Je sais que dans un conflit, il y a des victimes. Mais au vu de ce qui arrive aux personnages qui sont au final très passifs dans leur sort, à la limite de l’inconsistance, je garde plutôt une impression d’inutile.
En conclusion, mon bilan est mitigé, voire négatif. Je reste toujours sous le charme de l’écriture de l’auteur. Sa plume est incisive et me captive.
Or, là où le bât blesse, c’est dans les choix qu’il opère quant au devenir des personnages et dans leur manichéisme décidément trop exacerbé.
Du coup, ma lecture de la saga s’arrête là car pour moi, la fin de ce tome se suffit comme ça.
Retrouvez mon avis sur:
– le tome 1: Phobos.
– le tome 2: Phobos².
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