Trilogie The generations, tome 3: Alone – Scott Sigler

Synopsis:

M. Savage – ou plutôt Em, comme elle se fait appeler – a échappé de peu à la mort. Comme tous les adolescents dont elle a désormais pris la tête, elle s’est réveillée dans le noir, seule, entravée dans un étrange cercueil. Sitôt libérée, elle a dû affronter avec sa petite troupe un dédale de couloirs constellé d’ossements. Sans pouvoir compter sur qui que ce soit d’autre qu’eux-mêmes, ils ont été contraints de rivaliser d’intelligence pour découvrir la raison de leur emprisonnement. Confrontés à un ennemi monstrueux, ils ont juré de ne jamais rendre les armes et, coûte que coûte, de survivre. Omeyocan est peut-être le sanctuaire qu’elle et ses camarades recherchent. Mais la planète sur laquelle ils sont censés vivre n’a rien d’un monde vierge et nouveau. Les vestiges d’une civilisation perdue attestent d’un passé terrible, qui pourrait bien se répéter. Et quand un nouvel ennemi sort des ombres de la jungle toute proche, Em et les siens comprennent vite qu’ils n’ont nulle part où se réfugier. Ils n’ont pas le choix : c’est se battre ou bien succomber. Sans compter qu’au beau milieu de cette lutte désespérée, leur unité est compromise de l’intérieur – et lorsque l’adorateur enragé d’un dieu assoiffé de sang tente de voler le pouvoir à Em, la nuit semble bien proche

Mon avis:

Garanti sans spoilers.

Pendant les cent premières pages de ce dernier volume, j’ai été légèrement en retrait de l’histoire car la lecture de Alight remontant à maintenant loin, je ne me rappelais plus de l’intrigue. J’ai donc été coup sur coup assommée par le rappel de certains faits qui sonnaient comme une révélation majeure pour moi. Mais cela a été positif dans le sens où du coup, je suis rentrée dans l’histoire de façon intensive.

Nous retrouvons Em alors qu’elle fait face à des nouveaux dangers. Du temps s’est écoulé depuis la fin des évènements de Alight mais de nouveaux ennemis apparaissent et parfois, ce ne sont pas ceux qu’on pense qui sont les plus dangereux. En effet, Un étrange mal sévit parmi les nouveaux habitants de Omeyocan, révélant le pire en eux. Comme si cela ne suffisait pas, beaucoup de vaisseaux étrangers se trouvent aux abords de la planète.

Autant que vous le sachiez tout de suite, Alone est un tome riche en actions, en rebondissements mais surtout en explications. C’est donc pour cela que j’ai été tenue captive du début à la fin. J’ai été littéralement incapable de le lâcher car j’étais complètement accrochée par les mots de Scott Sigler.

Ainsi, alors que je n’en attendais pas, nous apprenons le pourquoi du voyage du vaisseau de Em, explication qui fait intervenir des ressorts qui transcendent la religion. Mais là où j’ai été le plus agréablement surprise, c’est que le personnage de Aramowski trouve ici une rédemption. Bien que je ne voulais pas lui faire confiance ou l’apprécier, j’ai été forcée de changer d’avis au fur et à mesure que l’action s’emballait.

Oui, elle s’emballe car les morts s’accumulent, ne nous laissant aucun temps mort. Et quand on prend le temps de couper la lecture et de repenser à ce que vivent Em et ses congénères, on ne peut que ressentir de la lassitude pour elle. On se dit que décidément, elle n’a pas de chance. Elle les enchaîne.

L’intrigue peut se découper en plusieurs temps. A chacun d’eux, on a l’impression que c’est le point culminant du récit mais que nenni! Au contraire. En réalité, l’action va crescendo pour nous emmener dans une nouvelle dimension, plus humaine, plus psychologique. Il devient vraiment impossible d’interrompre sa lecture car on ressent un manque évident.

Parlons de la fin. Il y a des livres où votre tête sait qu’il y a un enjeu primordial alors vous vous mettez une sorte de pression pour avoir le coeur qui bat à cent à l’heure. Pour tenir en haleine. Quelquefois, ça marche. D’autres fois, vous êtes déçus.

Alone est dans l’autre catégorie de livres. Votre tête n’est pas la seule à être mise à contribution. Scott Sigler nous fait ressentir l’intensité de l’action jusque dans nos os. On la vit littéralement. Ce n’est pas la guerre que dans le livre. Ce l’est dans votre être, comme si vous en étiez. A chaque mort, on est dévasté. On perd nos amis. Mais on tient le coup car en temps de guerre, on ne peut pas se permettre de pleurer nos morts ou de faire son deuil. On n’a pas le temps. On ressent la même lassitude que les héros. On est littéralement scotché dans leur peau.

Et vient le grand final. Vous êtes surpris car au dernier moment, des personnages vous convainquent enfin. Purée, Aramowski! Là, j’applaudis! C’est grandiose!

On se dirige vers la toute fin. Elle est douce-amère pour moi. Mais alors, je l’adore! Elle me surprend, dépasse mes espérances. Elle est porteuse de sens. Philosophiquement, c’est une réussite. Elle est belle. Elle me fait sourire, elle me fait pleurer. Elle m’émeut. Merci Scott Sigler pour ce final qui va au-delà de ses promesses. Coup de coeur!

Retrouvez mon avis sur:
– le tome 1: Alive.
– le tome 2: Alight.

3 commentaires sur « Trilogie The generations, tome 3: Alone – Scott Sigler »

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