Synopsis:
Une ombre inquiétante rôde dan les forêts de l’Oregon, là où se passent parfois des choses dont nul homme ne devrait rien savoir. C’est d’abord un employé de l’environnement qui est retrouvé mort, le visage horrifié. Aucune trace du criminel… Dans le même temps, des femmes disparaissent en pleine nuit, pendant le sommeil de leur époux. Pas de trace d’effraction dans les maisons… Et puis se répand une épidémie singulière, du jamais vu : les foyers de Portland sont envahis par des araignées aux piqûres mortelles. Les victimes s’accumulent et la psychose s’intensifie. Et s’il n’y avait qu’une seule et même personne derrière tout cela ? Un être pas comme les autres. Peu à peu, on commence à murmurer le pire… Et s’il n’était pas humain ? Joshua Brolin et Annabel O’Donnel s’immiscent dans l’enquête. L’ex-profiler du FBI et la détective new-yorkaise vont entrer dans la toile et faire face à l’impensable. Une nouvelle génération de tueurs.
Mon avis:
Dans ce dernier tome de la trilogie, nous retrouvons encore une fois Joshua Brolin ainsi qu’Annabel O’Donnel.
Cinq mois ont passé depuis les évènements du tome 2.
Joshua est toujours détective privé et vit maintenant retiré à l’écart de la civilisation avec Saphir, son fidèle compagnon.
Annabel vit elle toujours à New York et plusieurs mois se sont passés sans qu’ils ne se donnent de nouvelles l’un de l’autre.
Au moment où Joshua se décide enfin à la recontacter et qu’on sent les prémisses d’un quelque chose poindre, pouf, on débouche carrément sur une enquête.
On retrouve avec plaisir Cotland Bentley. Vous vous souvenez de Bentley? C’est l’assistant attorney dont je vous avais prédit à l’occasion de l’Ame du mal qu’on le retrouverait plus tard ( voir mon article en cliquant ici ). Ca me rassure de voir que je ne me suis pas trompée même s’il n’apparaît pas du tout dans le second opus, In tenebris (chronique par là)
En plus de Cotland Bentley, les anciens collègues de Josh reviennent également: la médecin légiste Sydney Folstom qui dévoile peu à peu une humanité derrière sa façade froide, Salhindro par qui tout arrive, Lloyd Meats…
Le livre s’ouvre sur Sydney Folstom qui s’apprête à faire une autopsie devant Cotland Bentley. Tout se passe bien jusqu’à ce que Bentley remarque que le cadavre a des réactions physiques étranges. Celui-ci sert le poing et bouge même et l’introduction s’achève au moment où Sydney examine attentivement le corps qu’elle vient de disséquer pour nous dire que ce qu’elle s’apprête à découvrir la glacera d’effroi.
Le ton est donné.
L’enquête est centrée sur des meurtres ( évidemment) perpétrés dans des circonstances étranges. Les personnes tuées sont empoisonnées et il semble que l’arme du crime soit… une araignée géante de la taille d’un Gargantua!
Tout le long de l’investigation, je dois avouer que moi qui n’aime pas les meurtres incluant les bébêtes comme arme du crime, j’ai été parcourue de frissons d’horreur. En plus d’avoir droit à certaines descriptions qui me hérissent les poils, notamment la taille de plaies qui peuvent se former suite à la piqûre du dard de certains insectes ( brrr) j’ai appris pas mal d’éléments qui me fichent la chair de trouille ( Saviez-vous qu’il existait des araignées de 30 cm de long?)
Oui, oui, je suis capable de lire des descriptions des pires tortures perpétrées avec des armes blanches mais dès qu’il s’agit de bêtes, vous me retrouvez les mains sur les yeux, roulée en boule.
L’horreur humaine me révolte mais l’horreur animale me remue les tripes.
A un moment, c’était tellement révulsif que j’ai refermé mon livre et que j’ai été sérieusement tentée de faire comme Joey dans Friends et de le mettre au congélateur. Si, si!
De plus, j’ai compris en quoi le style de Chattam me plaisait et innovait par rapport aux polars que je lis d’habitude.
Dans les livres d’Agatha Christie par exemple, vous avez d’emblée tous les suspects qui vous sont présentés. A la manière du Cluedo, en même temps que vous suivez le raisonnement du détective, vous pouvez essayer de découvrir qui est le coupable et comment il a fait, sans forcément avoir son motif.
Alors que Chattam lui, nous livre les éléments au fur et à mesure que nous tournons les pages. A chaque fois que je pensais avoir un coupable, et je parle des rares fois où je n’étais pas dans la semoule à l’instar de Brolin, mon idée était vite balayée. Impossible de rester dessus, il y a toujours avec lui, ce quelque chose qui vous dérange.
Et même à la fin du livre, alors qu’on sait qui est le coupable et ce qui le motive, il arrive encore à nous faire tenir en haleine. A nous faire avoir ce petit doute: « et si ce n’était pas lui en fin de compte? » C’est ce trait que j’apprécie.
Enfin, la conclusion de ce tome et de cette trilogie est emprunte d’une certaine nostalgie teintée d’espoir. Le coupable court toujours mais nous savons que ce n’est qu’une question de temps avant qu’il soit appréhendé ( ou pas) et comme l’écrit si bien Chattam, l’épilogue sert aussi de prologue à une autre aventure et celle-là, elle se vit entre deux, à l’ombres des regards. Franchement, j’adore!
La qualité de ce tome est indéniable et l’auteur nous offre une aventure palpitante! Un vrai régal 😀
Comme tu dis! Je trouve que les écrits de Chattam sont très bien documentés et ça apporte un plus indéniable
C’est vrai que l’épilogue est très choupi’, pile ce qu’il me fallait après toutes ces araignées !
Oh oui, un peu de tendresse et d’apaisement après toutes ces angoisses!
Comme toi, ça me fiche la trouille quand c’est des bestioles – d’ailleurs je te dis pas le bon que j’ai fait quand j’ai vu un truc bizarre près de moi (c’était une punaise, mais j’ai vraiment cru à une araignée !).
Ca me fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule à ne pas avoir découvert le coupable et foncer droit dans les fausses pistes – Ouf !
Bonne continuation :p
Je pense que ce tome nous a toutes marquées à cause de ces fameuses araignées 😛 Ca aurait été des serpents, j’aurais pas frissonné autant mais une araignée, c’est plus perfide. C’est petit et ça se faufile partout ces saletés
Ce dernier tome est de loin mon préféré, quoi que cette trilogie est un vrai bonheur à lire, mais elle fini par le pire est j’adore ça…
Tu as tout à fait raison! Chattam aurait utilisé d’autres bêtes comme armes du crime, comme par exemple un serpent, ça ne m’aurait pas fait angoisser comme ici 😛
Hi quel horreur cette araignée dans le labyrinthe! Brrrr, j’arrivais même à faire peur à mon copain en lui livrant tous les détails. Le pauvre n’aime pas non plus les araignées ahahah!
Merci pour ta chronique, elle représente bien ce que j’ai pensé de ma lecture!!! ^^
Ce passage m’a bonnement terrorisée également. Ton avis représente aussi le mien quand tu dis qu’on se sent plus impliqué dedans à cause des araignées:P
On est d’accord ! 😉 c’est vrai que ce doute qui plane à chaque fois laisse plein de portes ouvertes et on espère qu’on aura une suite !
Bises
La trilogie est bien finie, par contre, pour savoir ce qui est arrivé au mari d’Annabel, y a un préquel qui est sorti après. Ca s’appelle La promesse des ténèbres 😉
Coucou ! Je lis ta chronique en diagonale car je n’ai pas encore débuté cette saga… par contre, je reviendrai dès que j’aurai commencé !
Bisous et bonne semaine xox
Coucou! J’ai hâte de voir ce que tu en auras pensé 🙂
C’est une lecture que j’avais aimé aussi, malheureusement je me mélange un peu les pinceaux avec le tome2. j’ai essayé de lire un autre chattam que ceux de la trilogie du mal et je n’ai pas accroché. Dommage.
Tu as essayé lequel?
On m’a conseillé le diptyque sur le Temps , sinon, je suis en train de lire Le sang du temps et c’est carrément un autre style mais tout aussi prenant que j’y trouve